Le Stade toulousain tient à son Bouclier de Brennus ! Pour la troisième année consécutive, les Rouge et Noir ont terminé la saison avec le titre de champion de France, en remportant la finale, samedi 28 juin, au Stade de France, face à l’Union Bordeaux-Bègles (UBB). Mais rien ne fut simple pour les hommes d’Ugo Mola, un an après avoir déroulé face à ces mêmes Girondins (59-3). Cette fois-ci, le suspense a tenu jusqu’au bout des 80 minutes de jeu, et même plus que ça puisque les Toulousains ont dû passer par une périlleuse prolongation (39-33).
Pour décrocher un 24e titre de champion de France et remporter une 11e finale toutes compétitions consécutives les Toulousains se sont notamment appuyés sur leurs avants, intraitables dans les rucks et dominateurs en mêlées. Le troisième ligne anglais Jack Willis en a notamment profité pour inscrire deux essais pendant que les deux buteurs – Thomas Ramos pour Toulouse, Maxime Lucu pour Bordeaux-Bègles – enchaînaient les points au pied.
C’est d’ailleurs une pénalité du demi de mêlée girondin qui a permis au bout de 80 minutes à l’UBB d’arracher une prolongation en revenant à 33-33. Les Girondins avaient alors le vent dans le dos, mais les Toulousains savent gagner dans ces conditions, eux qui étaient aussi passés par ces 20 minutes supplémentaires pour battre le Leinster en finale de la Coupe d’Europe 2024. Comme souvent, ils s’en sont remis au pied de Thomas Ramos pour passer deux dernières pénalités et finalement lever les bras.
Ce qu’il faut retenir
Une bonne partie de l’effectif du Stade toulousain – et même de celui de Bordeaux-Bègles – aurait pu mériter ce titre honorifique. Mais comment ne pas souligner la performance du troisième ligne rouge et noir Jack Willis ? L’Anglais a été omniprésent, passant la rencontre à mettre les mains dans les rucks pour y récupérer des ballons et des pénalités, et n’a pas oublié de s’illustrer en attaque en inscrivant deux essais.
31e, 11-9 : Les Toulousains jouent vite une pénalité près de la ligne bordelaise, et font surtout les choses simplement : Paul Graou pour Thibaud Flament, Thibaud Flament pour Anthony Jelonch, et le troisième ligne qui va marquer en puissance.
35e, 13-14 : Le Bordelais Maxime Lucu voit tout avant tout le monde, tape un magnifique coup de pied ras de terre que se dépêche d’aller récupérer Damian Penaud avant de battre Matthis Lebel d’un crochet et d’aller s’allonger dans l’en-but.
39e, 18-16 : Omniprésent depuis le début de la rencontre, l’Anglais Jack Willis est à la conclusion d’un nouveau maul dominant des Toulousains pour permettre à son équipe de reprendre l’avantage juste avant la mi-temps.
42e, 20-21 : Les Girondins n’ont pas mis longtemps pour réagir après la mi-temps ! Les Bordelais pilonnent la ligne toulousaine sans parvenir à leur fin, alors ils envoient le ballon au large et vont marquer par Matthieu Jalibert.
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45e, 25-23 : Après moult percussions, notamment d’Anthony Jelonch, c’est finalement son compère de la troisième ligne toulousaine Jack Willis qui va marquer, et inscrire du même coup un doublé !
70e, 33-28 : Les Toulousains manquent trop de plaquage, et les Girondins s’en régalent dans la foulée de Matthieu Jalibert, jusqu’à un essai de Guido Petti.
80e, 33-33 : Maxime Lucu passe une pénalité à la sirène et permet à l’Union Bordeaux-Bègles d’arracher la prolongation.
95e, 36-33 : Les Toulousains récupèrent une pénalité dans un ruck, et Thomas Ramos la passe pour permettre aux Rouge et Noir de reprendre l’avantage. Cinq minutes plus tard, l’arrière réussit un dernier coup de pied pour assurer la victoire des siens.
Six coupes d’Europe, et maintenant vingt-quatre Boucliers de Brennus : le Stade toulousain continue de remplir son armoire à trophées en poursuivant son incroyable série de onze finales remportées consécutivement toutes compétitions confondues.
Des essais dans tous les sens ? On les a eus. Du suspense ? Il était au rendez-vous, et plus encore avec cette prolongation. Des stars au rendez-vous ? Parlez-en à Thomas Ramos, qui n’a pas manqué un coup de pied de la rencontre – comme Maxime Lucu. Bref, il n’y avait rien à jeter dans ce match, et c’est donc en toute logique que nous lui attribuons la note maximale dans notre échelle de notation allant de « A » à « F ».
