Carlos Alcaraz après sa victoire contre Arthur Rinderknech à l’US Open, à New York, le 31 août 2025.

Il n’y a plus de Français à l’US Open : Arthur Rinderknech (82e au classement ATP) s’est logiquement incliné, dimanche 31 août à New York, contre le numéro 2 mondial, Carlos Alcaraz, en huitièmes de finale, quelques heures après la défaite en quatre sets d’Adrian Mannarino (77e).

Pour son premier huitième en finale en Grand Chelem, Arthur Rinderknech, 30 ans, s’est heurté à un mur, le quintuple lauréat d’un tournoi majeur, Carlos Alcaraz. Comme lors de ses trois duels précédents avec l’Espagnol de 22 ans, vainqueur à New York en 2022, le joueur entraîné par Lucas Pouille s’est incliné.

Malgré sa défaite 7-6 (7/3), 6-3, 6-4, Rinderknech va grimper de plus de 20 places au classement ATP pour naviguer aux alentours du top 60. Son parcours à New York conclut un été où il aura battu son premier top 10 au Queen’s (Ben Shelton) en juin, vaincu le numéro 3 mondial Alexander Zverev à Wimbledon et réalisé sa meilleure performance en Grand Chelem.

Il va désormais pouvoir préparer le déplacement de l’équipe de France en Croatie, prévu les 12 et 13 septembre et dont l’enjeu sera de qualifier les Bleus pour la phase finale à huit équipes de la Coupe Davis. Alcaraz va pour sa part affronter en quarts de finale un autre joueur qui a battu un Français en huitièmes, le Tchèque Jiri Lehecka (21e).

Mannarino « entamé physiquement »

Revenu, comme Rinderknech, d’un début de saison galère où il était sorti du top 100, Adrian Mannarino a lui aussi disputé dimanche à 37 ans son premier huitième de finale à l’US Open, contre Jiri Lehecka. L’issue a été la même que lors de ses cinq huitièmes de finale précédents en Grand Chelem. Battu 7-6 (7/4), 6-3, 2-6, 6-2 après une bagarre de trois heures et quart, le gaucher quitte New York avec un petit goût de trop peu.

Après être tombé sur Rafael Nadal, Novak Djokovic ou Roger Federer en huitièmes de finale de Wimbledon ou de l’Open d’Australie ces dernières années, « pour une fois, je trouve que le match était un peu plus à ma portée », a estimé le perdant. « Du coup j’étais un peu plus tendu que sur les matchs précédents » et « entamé physiquement », a regretté Mannarino. « J’ai eu une grosse contracture qui est arrivée à la fin du premier set », a révélé le Français, massé à la cuisse droite à l’issue de la troisième manche.

Pour son entraîneur Vincent Millot, « c’est une défaite aujourd’hui, mais le parcours est fabuleux ». Avant le début du tournoi, « on aurait signé pour aller jusqu’en huitièmes de finale », a assuré cet ami de Mannarino qui s’est substitué, le temps de la tournée nord-américaine sur dur, au coach habituel du Français, Erwann Tortuyaux. Le Francilien va gagner une vingtaine de places au prochain classement mondial, de quoi intégrer directement le tableau final des prochains ATP 250 et les qualifications des ATP 500, s’est-il réjoui.

Le Monde avec AFP

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