Dans un vignoble de muscadet, à Château-Thébaud (Loire-Atlantique), le 13 septembre 2023.

Les perspectives ne sont pas encore claires pour le secteur des vins et spiritueux. Après des mois de craintes et d’incertitudes, l’accord commercial entre les Etats-Unis et l’Union européenne (UE) présenté dimanche 27 juillet n’a pas levé tous les doutes.

« L’UE et les Etats-Unis ont annoncé hier avoir trouvé un accord sur le commerce transatlantique, qui aboutit à la mise en œuvre d’un droit de douane général de 15 % sur les exportations européennes à destination des Etats-Unis, avec certaines exemptions qui doivent encore être précisées. Si cette annonce permet d’éviter une escalade dangereuse du conflit commercial, elle doit maintenant être concrétisée par des avancées sur le commerce bilatéral des spiritueux et des vins », a réagi la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS), dans un communiqué publié lundi 28 juillet.

Le sujet est d’importance. Les Etats-Unis ont, en effet, conforté, en 2024, leur position de première destination d’expédition des vins et spiritueux français, avec un chiffre d’affaires de 3,8 milliards d’euros, en progression de 5 % sur un an. Une hausse qui pourrait d’ailleurs s’expliquer par un effet de stockage préventif de bouteilles avant une éventuelle remontée de la barrière douanière. Les ventes de vin pèsent, à elles seules, 2,3 milliards d’euros, dont 800 millions d’euros pour le champagne, le solde provenant essentiellement de la commercialisation de cognac. A lui seul, ce pays représente près du quart du total des exportations totales de vins et spiritueux français.

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