Un avion de la compagnie Ryanair, à Barcelone, en Espagne, le 24 juillet 2018.

Ryanair met ses menaces à exécution. En guerre depuis des mois contre la hausse de la taxe sur les billets d’avion (TSBA), la compagnie irlandaise à bas coûts a annoncé, mercredi 30 juillet, réduire ses activités dans l’Hexagone. A l’occasion de son prochain programme d’hiver, qui court de novembre à mars, Ryanair va réduire « de 13 % sa capacité en France », ce qui entraînera la suppression de 750 000 sièges.

La compagnie a aussi fait savoir qu’elle va annuler 25 destinations et fermera ses « opérations aux aéroports de Bergerac [Dordogne], Brive [Corrèze] et Strasbourg ». Ce retrait massif fait suite à la hausse du barème de la taxe sur les billets d’avion (TSBA) en mars, dénonce la compagnie. Une augmentation incompatible, selon Ryanair, avec les marges très faibles dégagées par les compagnies aériennes. Elles n’auraient progressé que de « 2 % à 3 % par rapport à 2019, dernière année avant le Covid », indique au Monde Jason McGuinness, directeur commercial de la compagnie low cost. En moyenne, signale Thomas Juin, président de l’Union des aéroports français (UAF), « les compagnies dégagent une marge de 6 euros par passager alors que la TSBA est désormais de 7 euros par billet d’avion. Cela se joue à quelques euros près de fiscalité ».

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