Un bureau de tabac à Hede-Bazouges (Ille-et-Vilaine), le 2 janvier 2024.

C’est un marqueur de santé publique important, et il clignote au vert : la prévalence du tabagisme s’est établie, en 2024, à 25 % parmi les 18-75 ans, contre 32 % en 2021, et celle du tabagisme quotidien à 18 %, contre 25 % trois ans plus tôt, selon les premiers résultats issus du baromètre de Santé publique France (SPF), rendus publics mercredi 15 octobre.

Des résultats encore partiels : l’intégralité des données, comprenant celles sur le vapotage – dont la hausse présumée est scrutée de près – sera diffusée début décembre. Mais à la veille du coup d’envoi du défi du « Mois sans tabac » porté par les autorités de santé (dont la dixième édition débute le 10 novembre), SPF a tenu à communiquer sur cette tendance positive.

« Le nombre de fumeurs quotidiens a diminué de 4 millions en dix ans, c’est bien la démonstration que les actions de prévention et les politiques de lutte contre le tabagisme fonctionnent », a salué devant la presse Caroline Semaille, médecin de santé publique et directrice générale de l’agence. Dix années marquées par « plusieurs étapes », a précisé, à ses côtés, Viet Nguyen-Thanh, responsable de l’unité addictions à SPF : après une diminution d’une ampleur qualifiée d’« inédite » entre 2016 et 2019, dans la foulée du premier programme national de réduction du tabagisme, les années 2020-2021, correspondant à celles de la crise liée au Covid-19, ont vu la courbe se stabiliser et même « rebondir » dans certaines catégories de population. Depuis, et les statistiques diffusées mercredi l’attestent, la tendance à la baisse s’est réinstallée.

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