Après la nomination d’Annie Genevard, les syndicats agricoles appellent le gouvernement à faire de l’agriculture une « priorité »

L’alliance syndicale majoritaire en agriculture, FNSEA et Jeunes agriculteurs (JA), souhaite que la nouvelle ministre, Annie Genevard, porte des « mesures financières de première urgence », après la mauvaise moisson et les maladies causant des dégâts dans les élevages.

Dans un communiqué, les syndicats « félicitent Annie Genevard pour sa nomination ». « Son expérience politique et sa bonne connaissance de la ruralité seront des atouts pour la bonne compréhension des sujets et des réponses urgentes à apporter aux agriculteurs », estiment-ils.

La FNSEA et JA appellent le nouveau gouvernement « à faire de l’agriculture une priorité pour apaiser la colère et l’incompréhension grandissantes des agriculteurs, déçus par les engagements non tenus après les mobilisations de l’hiver dernier ».

« Des mesures financières de première urgence devront être apportées à très court terme en réponse aux pertes sans précédent liées aux mauvaises récoltes et aux crises sanitaires », affirment les organisations alliées aux élections professionnelles.

Les syndicats attendent « un véritable plan d’indemnisation des pertes directes et indirectes liées aux maladies ». Face aux pertes de récolte affectant céréaliers et viticulteurs, ils demandent à l’Etat de « faciliter l’accès à des prêts de trésorerie en permettant des réductions de taux et en apportant une garantie publique ».

A moyen terme, soulignent les organisations, il est crucial de relancer les travaux parlementaires suspendus à la suite de la dissolution afin de mettre en œuvre les actions nécessaires pour sauver l’agriculture française.

La Coordination rurale, deuxième organisation représentative de la profession, a félicité la nouvelle ministre sur CNews : « On va lui faire confiance, elle sait qu’elle est attendue », a déclaré sa présidente, Véronique Le Floc’h.

« Les problèmes n’ont pas été réglés, d’autres sont venus compléter la liste qui était déjà longue. (…) Les trésoreries sont à sec, les jeunes reportent leurs installations faute de visibilité », a souligné l’éleveuse. « Pour pouvoir s’installer il faut des revenus, (…) il faut que ceux qui partent puissent vivre d’une retraite décente », a-t-elle souligné.

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