Le Français, qui n’avait plus disputé un Grand Chelem depuis un an, s’est qualifié pour le tableau principal de cette édition, jeudi, en éliminant Jurij Rodionov lors du dernier match de qualifications.
Une renaissance après des mois de déboires. Retombé au 670e rang mondial après une dépression, Lucas Pouille s’est qualifié, jeudi 25 mai, pour le tableau principal de Roland-Garros. L’ancien n°10 mondial s’est sorti des trois matchs de qualification nécessaires, dont le troisième et dernier face à Jurij Rodionov, 134e mondial (1-6, 7-5, 6-0). Porté par tout le court n°14, le Français a ferraillé pendant trois sets pour venir à bout de l’Autrichien et s’offrir un premier tour de Grand Chelem pour la première fois depuis un an.
Déjà en difficulté au tour précédent face au Taïwanais Tseng, Pouille a trouvé les ressources physiques et mentales pour prendre le dessus sur chaque adversaire. “C’est de la belle émotion, quand je vois toute ma famille, mes amis, les gens sur le court dans cet état-là à la fin du match. C’est la libération, et toutes les émotions lâchent un peu, raconte-t-il, les yeux encore brillants. Les émotions étaient tellement fortes que je n’ai pas grand-chose à dire. Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas vécu ça que c’était au-dessus de tout.” En pleurs sur le banc après sa victoire jeudi, Lucas Pouille a gagné bien plus qu’un match. Il s’est offert une rédemption, du répit, et même le droit de rêver.
