C’est une pratique chinoise ancestrale : le Tai-Chi, un art inspiré des mouvements du serpent et de la grue. L’art martial est devenu pacifique et méditatif.
C’est un art ancestral. Le Tai-chi est un sport aux 100 millions d’adeptes. Il est né dans les montagnes du Mont Wudang, dans l’est de la Chine (Province du Hubei, Chine). Gymnastique du corps et de l’esprit, le Tai-chi se pratique souvent au petit matin en extérieur. Xuan Xin Zi a créé une école et apprend le Tai-chi à ses élèves qui se pratique de 7 à 77 ans. “Le Tai-chi est une branche du kung-fu en version lente“, décrit Xuan Xin Zi, maître Tai-Chi.
Une quête de longévité
Calme de l’esprit et fluidité du geste s’effectuent en neuf mouvements. De sport de combat, le Tai-chi est devenu un sport de bien-être. “Quand je pratique le Tai-chi, je me sens apaisée, j’oublie mes ennuis“, confie Shi Ruoxi, 13 ans. Ce sport serait aussi une quête de longévité. Selon la légende, son créateur aurait vécu 300 ans et inventé la discipline au 6e siècle en observant la nature. Dans une école, des enfants s’entraînent trois à quatre heures par jour.
