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    Home » REPORTAGE. Paris 2024 : “Je prendrais bien celui-ci, avec vue sur la Seine”… On a visité le village des athlètes avec les escrimeuses Pauline Ranvier et Charlotte Lembach

    REPORTAGE. Paris 2024 : “Je prendrais bien celui-ci, avec vue sur la Seine”… On a visité le village des athlètes avec les escrimeuses Pauline Ranvier et Charlotte Lembach

    PersonnelPar Personnelmars 14, 2023Aucun commentaire9 mins lecture Sports
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    A 500 jours du début des JO de Paris 2024, la construction du village olympique se poursuit dans les temps. Les deux escrimeuses ont eu la chance de le visiter en avant-première.

    Penchées sur le bord de l’immense maquette, la fleuriste Pauline Ranvier et la sabreuse Charlotte Lembach observent avec attention la version à échelle réduite du village des athlètes pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. “Est-ce qu’on peut toucher ?”, ose, curieuse, la première, vice-championne olympique de fleuret par équipe à Tokyo. “Oui, mais délicatement”, glisse Julia Watson, adjointe au directeur de projet du village des athlètes, à la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques).

    Si d’ordinaire la maquette, installée sur une grande table à la Maison du projet à Saint-Ouen-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), est protégée par un grand plexiglas, elle apparaît, vendredi 10 mars, découverte pour l’occasion. Pauline Ranvier et Charlotte Lembach, escrimeuses de l’équipe de France, sont venues assister à une visite des lieux en avant-première, alors que les travaux se poursuivent. La maquette représente l’ensemble des bâtiments construits et rénovés sur les 52 hectares du village des athlètes, qui accueillera 14 500 personnes (sportifs et staffs) durant les Jeux olympiques et 9 000 autres lors des Jeux paralympiques. Sur celle-ci, cohabitent des bâtiments blancs en majorité, ceux déjà existants, avec d’autres de couleur marron, actuellement en construction. 

    Premier village olympique traversé par un fleuve

    “C’est la première fois que le village olympique sera traversé par un fleuve, indique Julia Watson, en suivant avec son doigt le tracé de la Seine. Et ici, il y aura une gare routière pour vous les athlètes, qui sera transformée après les Jeux en un lieu de promenade végétalisé.” Car après les Jeux paralympiques, l’intégralité du village sera réaménagé en logements, bureaux et commerces.

    Captivées par la présentation, Pauline Ranvier et Charlotte Lembach sont avides de questions et de réactions. “Ça, c’est le self, on l’a reconnu”, rit la première, en pointant un grand bâtiment central. “En effet, ici vous avez la Cité du cinéma, qui sera la grande cantine pendant les Jeux”, répond la représentante de la Solideo.

    “Et la boite de nuit, elle est où ? Et les rooftops avec les bars ?”, demande du tac au tac Charlotte Lembach, vice-championne olympique de sabre par équipe à Tokyo, avec son regard malicieux, provoquant le rire de son auditoire. “Cela dépend des bâtiments, certains auront des toits avec des panneaux photovoltaïques, d’autres avec des toits terrasses végétalisés”, explique Julia Watson, qui espère avoir répondu aux attentes de l’escrimeuse.

    “Et la clim, on en aura une finalement ?”, s’amuse Pauline Ranvier à poser les questions qui fâchent, en référence à la polémique de début février sur l’absence de climatisation dans le village des athlètes. “Il n’y aura pas de clim en effet, mais un réseau d’énergie par géothermie, qui va apporter du frais dans les logements”, justifie Julia Watson.

    “Nous avons eu une réflexion globale sur le confort des logements d’ici à 2050. Tous les logements seront traversants avec une double orientation, et munis de brise-vues notamment.”

    Julia Watson, adjointe au directeur de projet du village des athlètes, à la Solideo

    à franceinfo: sport

    Pour la Solideo, l’idée est de maintenir une sobriété des bâtiments pendant mais surtout après les Jeux, avec toute une conception imaginée autour de cet objectif : “Des bâtiments en plots pour permettre à l’air de passer, des espaces verts au sol et en toiture pour assurer un rafraîchissement naturel, ainsi qu’une excellente isolation…”, approfondit la Solideo. 

    “On prendrait bien celui-ci, avec vue sur la Seine”

    Après une quinzaine de minutes d’explications, la question suivante ne pouvait plus attendre. “Est-ce que vous savez où nous logerons ?”, tente Pauline Ranvier. Même si certains lieux ont été identifiés dans la presse, rien n’a pour l’heure été officialisé. La décision sera le résultat d’une concertation entre le Comité international olympique (CIO), les organisateurs de Paris 2024 et les délégations nationales. Cela n’empêche pas Charlotte Lembach de se projeter. “On prendrait bien celui-ci, avec vue sur la Seine”, propose-t-elle avec envie, pointant l’un des bâtiments en bord de fleuve. Je me rappelle à Tokyo, quand on sortait, on avait une vue sur la baie. C’était super.”

    En attendant de savoir si la vue Seine sera au rendez-vous pour la délégation tricolore, les deux escrimeuses s’équipent de bottes en caoutchouc, de gilets orange et d’un casque de chantier. Elles immortalisent cet instant privilégié par un selfie.

    Depuis la Maison du projet, elles prennent la direction du chantier, toujours accompagnées de leur guide Julia Watson. Une fois passés les portiques de sécurité, le petit groupe déambule dans les rues du village en construction, où quelques grues sont encore en place et où les immeubles poussent comme des champignons. Ils s’étendent à perte de vue, avec l’impression qu’une nouvelle ville sort de terre. Les premières façades commencent à se différencier par leur couleur, parfois brutes, parfois plus claires. Avec la moitié des ouvriers travaillant sur ce site, le chantier du village des athlètes est le plus conséquent pour la Solideo. Son coût total approche les deux milliards d’euros, dont 396 millions d’euros de financements publics.

    La Cité du cinéma transformée en cantine géante

    Le regard vif, les deux escrimeuses continuent de chercher le bâtiment qui pourrait accueillir la France, alors qu’elles dépassent la Cité du cinéma, leur future cantine. “Pendant les Jeux, 5 000 repas seront servis en instantané, 24/24h”, fait remarquer Julia Watson. 

    Une dizaine de minutes après leur départ de la Maison du projet, les deux athlètes arrivent devant l’entrée d’un lot de bâtiments en construction, sur le secteur appelé Universeine, l’un des quatre composant le village. Après les Jeux, ce dernier accueillera 6 000 nouveaux habitants dans 2 807 logements. Alors que des rafales de vent s’engouffrent dans les bâtiments, les bâches de chantiers claquent sur les murs bétonnés dans un bruit sourd. “On est beaucoup dans les escaliers… On est sûr qu’on ne va pas tomber ? Je crois qu’ils n’ont pas fini de mettre la colle”, blague Pauline Ranvier pour désigner les espaces entre les murs et les bords d’escaliers.

    Deux étages plus hauts, et quelques couloirs plus tard, l’appartement témoin est enfin dévoilé aux deux athlètes. “Ah oui !”, s’exclament-elles d’une même voix, visiblement séduites par le lieu cosy. Pré-meublé du nécessaire pour les visites, et de quelques objets de décoration, le lieu sera entièrement aménagé par le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), qui récupérera les clés au 1er mars 2024. Déjà à l’aise dans ce qui ressemblera à leur potentielle future chambre, les deux jeunes femmes complices prennent possession des lits et inaugurent le lieu par une bataille de coussins. “On refera les draps, ne vous inquiétez pas”, s’amuse Pauline Ranvier.

    L’importance de “s’y sentir bien”

    Dimensionné pour six athlètes, l’appartement comprend trois chambres, six lits simples, deux salles de bain et deux toilettes. Un balcon sera également accessible depuis le salon et l’une des chambres. Un point primordial pour la fleuriste Pauline Ranvier. “La terrasse est essentielle pour mettre les habits d’escrime qui puent”, rigole-t-elle. Le logement aménagé pour les athlètes dévoile même quelques indices de sa seconde vie : un coin carrelé entre la chambre et le salon permettra de poser la future cuisine, des plaques de plâtre aux vis encore apparentes cloisonnent la salle de bain provisoire – la plus petite des deux – et laissera place à des mètres carrés supplémentaires dans le salon et à un placard. 

    “On s’y sent tout de suite bien, on est comme chez soi. Avoir quelques meubles et éléments de déco fait qu’on y est bien”, confie Pauline Ranvier, une fois la visite achevée. “On reste là ? On l’achète ?”, glisse-t-elle assise dans le canapé.

    “C’est essentiel de s’y sentir bien, de voir qu’on sera confortable, tant sur la literie, la salle de bain, tout est important. Et même si on pratique un sport individuel, on fait partie d’une équipe et nos chambres sont des lieux de rassemblement.”

    Charlotte Lembach, sabreuse de l’équipe de France

    à franceinfo: sport

    Surtout, le rendu final rassure les deux escrimeuses, elles qui ont vécu les précédentes éditions olympiques. “À Rio, le village n’était pas fini quand on est arrivé, se souviennent-elles encore. La baignoire ne s’écoulait pas bien, et il n’y avait pas de bordure donc la femme de ménage devait venir tous les jours pour nettoyer. Et on nous a dit de ne pas aller sur le balcon car il n’était pas fini, comme les fenêtres. A Tokyo, les bâtiments étaient très écolos et plus rudimentaires.”

    La Halle Maxwell, seul lieu rénové du village

    La visite se termine à quelques pas de là, dans la Halle Maxwell. Construite en 1907, cette halle industrielle était autrefois une centrale électrique, qui alimentait le nord de l’agglomération parisienne. Ce bâtiment, long de 220 mètres, large de 20 mètres et jusqu’à 12 mètres de haut, sera, une fois réhabilité, utilisé comme salle de fitness pour les athlètes pendant les Jeux avant d’être transformé en bureaux et commerces. D’ailleurs, 2 600 agents du ministère de l’Intérieur y prendront leurs quartiers après 2024.

    Si la hauteur sous plafond sera conservée, des planchers ont toutefois été ajoutés afin de créer des nouveaux espaces, tout en gardant la luminosité. Ceux-ci sont d’ailleurs en cours de finalisation, les câbles et les conduits d’aération sont encore apparents et des guirlandes led de chantier traversent les immenses pièces. A l’étage, chaque pas sur ce nouveau plancher se fait sourd, rappelant que les travaux se poursuivent. 

    Au bout du bâtiment, des grandes fenêtres donnent sur la future place olympique, elle aussi en travaux. Des câbles à haute tension, encore apparents, seront enfouis d’ici aux Jeux, dégageant ainsi la vue. “Ça donne envie. J’espère qu’on pourra revenir dans un an et demi”, lâche Pauline Ranvier. “On a envie d’y être. Cela nous donne un avant-goût des Jeux. On se trouve à côté de là où on vit, c’est pourquoi j’ai encore du mal à réaliser. Mais j’imagine déjà les gens dehors en bas nous faire signe”, projette Charlotte Lembach depuis la grande fenêtre de la Halle Maxwell. A un an et demi de la cérémonie d’ouverture, l’esprit des Jeux de Paris 2024 a déjà imprégné les lieux.

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