Marseille a de nouveau calé en championnat, tenu en échec par Strasbourg, au Vélodrome (2-2), dimanche.
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Le temps des regrets. Après la défaite de Monaco face à Reims, l’OM avait l’occasion de distancer les Monégasques et de reprendre ses aises sur Lens, passé troisième, lors de la venue de Strasbourg. Mais rien ne s’est passé comme prévu pour les Marseillais, au terme d’une soirée folle, dimanche 12 mars. Dans un Vélodrome – encore – à guichets fermés, la rencontre a d’abord tourné au vinaigre, quand Leonardo Balerdi a été expulsé avant même la demi-heure de jeu. Un coup de massue dans la nuque des Olympiens, déjà sérieusement malmenés par les Alsaciens. Le 0-0 à la pause tenait même du miracle.
Strasbourg crie Aholou
Puis l’OM a remis les pendules à l’heure, après qu’Igor Tudor a visiblement trouvé les bons mots dans le vestiaire. Transfigurés malgré leur infériorité numérique, les Marseillais ont vite trouvé la faille grâce à Chancel Mbemba, opportuniste à la suite d’un coup franc (49e). Le match bien en mains, l’OM a même creusé l’écart sur penalty par Alexis Sanchez à l’entame du dernier quart d’heure. Marseille semblait alors hors de danger, mais l’OM s’est écroulé en deux minutes, en toute fin de match.
Un seul homme a fait taire le Vélodrome : Jean-Eudes Aholou. Auteur d’un doublé express en moins d’une minute (88e, 89e), dont un bijou sur sa seconde réalisation, le milieu strasbourgeois est venu remettre le Racing à hauteur. Une issue aussi cruelle pour les Marseillais que méritée pour les Alsaciens, qui ont frappé 24 fois contre sept tentatives olympiennes. A l’heure des comptes, ce nul permet à l’OM de conserver sa place de dauphin pour deux petits points devant Lens. Strasbourg sort de son côté de la zone rouge.
