A l’occasion d’une réunion de travail sur le développement de la pratique féminine en France, lundi, le président de l’Olympique lyonnais s’est exprimé sur certains axes d’amélioration concernant son sport.
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Présent dans la matinée du lundi 6 mars à la maison du handball de Créteil pour une réunion de travail sur le développement de la pratique féminine en France organisée par la ministre Amélie Oudéa-Castéra, Jean-Michel Aulas avait quelques messages à faire passer. Le président de l’OL s’est ainsi exprimé sur les conditions de jeu et le traitement du football féminin en France : “On fait jouer les féminines sur des terrains pas adaptés, qui ne le sont pas non plus sur le plan du public, il y a une différence absolument incroyable dans la réglementation entre l’acceptation pour les féminines et les masculins”, a-t-il déclaré.
S’appuyant sur l’exemple récent des quarts de finale de Coupe de France, Aulas a souligné le manque de considération envers les compétitions féminines, regrettant notamment la qualité des pelouses sur lesquelles se sont jouées ces rencontres. Assumant la “responsabilité de la fédération”, il a souhaité insisté sur la nécessité de faire bouger les choses : “J’assume, on va modifier tout ça, les terrains qui sont acceptés pour les quarts ne sont pas acceptés pour les garçons.”
Dans cette même idée, il a souligné que les moyens mis à disposition des diffuseurs pour la retransmission des compétitions était loin d’être optimaux et qu’il avait “fait un audit très précis sur ce qui se passait et c’est vrai aussi qu’on n’a pas toujours donné les moyens aux diffuseurs de retranscrire dans les meilleures conditions”. Par ailleurs, celui qui est aussi chargé du foot féminin au sein du comité exécutif (Comex) de la FFF a pris la parole sur d’autre sujets importants, comme celui des équipements des joueuses qui ne bénéficient pas “de chaussures spécifiques pour le foot féminin”. Il a également précisé que “six candidats” parmi les douze clubs de Division 1 se sont manifestés pour être dotés d’une académie permettant d’avoir leur “propre structure de formation”.
