Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d’actualité s’illustre dans deux pays.
Javier Tebas, le président de la Ligue de football professionnel (La Liga) estime, lundi 13 mars, que le football espagnol vit actuellement le pire moment de son histoire en raison de l’affaire de corruption d’arbitres impliquant le FC Barcelone. Ce n’est ni le premier club, ni le premier pays a devoir faire face à des suspicions de malversations. Des soupçons pèsent sur les conditions d’attribution du Mondial au Qatar en 2022, alors que la France a connu avec l’affaire OM/VA ,en 1993, la plus retentissante histoire de triche de son histoire. La Chine n’est pas non plus épargnée. Alors que le président Xi Jimping rêve de faire de son pays une super puissance du ballon rond, les scandales se succèdent.
En Espagne, le FC Barcelone dans l’œil du cyclone
le FC Barcelone est au cœur d’un immense scandale. L’ancien club de Lionel Messi est accusé d’avoir corrompu le vice-président du corps arbitral espagnol entre 2001 et 2018. José Maria Negreira c’est son nom a reçu plus de sept millions d’euros via une société de conseil dont il était le patron. Le Barça nie toute irrégularité et explique que ce représentant du corps arbitral était payé pour conseiller le club sur des questions arbitrales via des rapports. Hors ces derniers sont très succincts et truffés de fautes d’orthographe. Pour la justice, les millions d’euros auraient pu servir à corrompre les arbitres.
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Le club et deux de ses anciens présidents sont inculpés pour corruption, abus de confiance et faux en écriture. Dans le pire des cas, le FC Barcelone risque une dissolution. Ce n’est pas le plus probable et on évoque plutôt ici une sanction économique record. Les anciens présidents inculpés peuvent être condamnés à de la prison. Sur le plan sportif, les faits sont prescrits en Liga. Le club ne sera pas rétrogradé mais l’UEFA et la FIFA peuvent sanctionner le Barça et le priver de compétition européenne.
En Chine, le président de la fédération est visé par une enquête
Chen Xuyuan, président de la fédération chinoise de football, est un ancien docker de 66 ans. Il est accusé de violation de la discipline et de la loi. Une formulation assez vague, mais qui en Chine fait généralement référence à la corruption. Le président Xi Jinping a lancé il y a 10 ans une vaste campagne contre la corruption et le football ne fait pas exception. Le patron de la fédération fait donc l’objet d’une enquête. C’est le deuxième scandale qui touche le sommet du football chinois en quelques mois. En novembre dernier déjà, les autorités avaient lancé une enquête contre l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale Li Tie, accusé lui aussi de violation de la loi. L’affaire a fait grand bruit, car Li Tie est l’un des joueurs de foot les plus connus en Chine. il a joué à Everton en Premier League anglaise entre 2002 et 2006. En 2020, il avait pris la tête de l’équipe nationale chinoise, avant de quitter son poste un an plus tard pour cause de mauvais résultats. La Chine n’a pas réussi à se qualifier pour le mondial 2022.
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Avant cela, il y a eu d’autres affaires qui ont éclaboussé le football en Chine. Des histoires de matchs truqués, de pots de vins et de jeux d’argent interdits. À son arrivée en 2019, le président de la fédération avait promis de remettre de l’ordre, mais c’est finalement lui qui a fini par tomber.
