Théo Curin nous emmène aujourd’hui au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines à la rencontre du triple champion olympique de cyclisme sur piste, Florian Rousseau, aujourd’hui directeur du programme olympique pour Paris 2024.
Théo Curin, vice-champion du monde de para-natation, nous fait entrer dans les coulisses des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Parmi les athlètes attendus l’année prochaine, le triple champion olympique de cyclisme sur piste, Florian Rousseau. Théo est parti à sa rencontre, au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Florian Rousseau est aujourd’hui directeur du programme olympique à la Fédération de cyclisme pour Paris 2024 avec cinq disciplines : la route, la piste, le VTT, le BMX et la dernière, le BMX freestyle, qui a fait son entrée aux Jeux olympiques à Tokyo. Là, sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, il n’y a que les athlètes de la piste qui s’entraînent avec deux spécialités, le sprint et l’endurance. “Si on devait faire une analogie avec l’athlétisme, l’endurance correspondrait sur la piste au demi-fond. Et puis sur le site du Centre national de cyclisme, il y a aussi la piste de BMX Race où il y aura les compétitions olympiques, avec notre équipe de France BMX Race qui s’entraîne ici.”
Les cinq disciplines représentent 22 épreuves. 12 pour la piste avec des athlètes qui ont été champions du monde ou médaillés mondiaux avec un potentiel important de deux médailles sur un peu plus de 10 épreuves. Mais le niveau des Jeux est encore plus élevé, donc avec une préparation spécifique pour les athlètes pour ce rendez-vous unique.
“Nous avons obtenu cinq médailles ici sur la piste lors des derniers championnats du monde en 2022, souligne Florian Rousseau. Et donc voilà, il y a des athlètes qui ont le potentiel. Les Jeux ont la magie de déclencher ou de révéler à un moment donné aussi des athlètes, et c’est pour ça que les Jeux restent exceptionnels.”
Les Jeux à Paris : une chance pour les athlètes français
“C’est une chance incroyable, ajoute Florian, et mon expérience personnelle d’avoir fait les Jeux à Atlanta, Sydney, déjà, c’était formidable, j’ai gagné des médailles, donc c’était génial. Je m’en souviens encore très, très bien, même si ça fait très longtemps maintenant. Mais là, je crois que la communion avec la famille, les proches, les copains, les amis, ça va être une communion, bien sûr avec les supporters, mais aussi avec tout un pays derrière.
Et les Jeux, c’est aussi une opportunité pour inspirer “l’après”. Inspirer, c’est aussi ce que font les athlètes de haut niveau, de donner de l’envie, un état d’esprit pour faire des choses dans sa vie.”
