Vestiges antiques souterrains près du mur des Lamentations, dans la vieille ville de Jérusalem, en 2021.

« Sous tes pierres, Jérusalem. Quand l’archéologie fait l’histoire », de Marius Schattner et Frédérique Schillo, préface de Vincent Lemire, Plon, 784 p., 29 €, numérique 20 €.

La tradition juive enseigne qu’il existe deux Jérusalem : celle d’en haut, la Jérusalem céleste, et celle d’en bas, la Jérusalem terrestre. C’est peut-être la raison pour laquelle le nom de la ville, en hébreu, se dit au pluriel : Yeroushalayim – le « im » marquant le masculin pluriel. Mais, à lire Sous tes pierres, Jérusalem, l’impressionnant ouvrage coécrit par le journaliste Marius Schattner et l’historienne Frédérique Schillo, il apparaît qu’un troisième avatar de la Ville sainte existe : la Jérusalem souterraine.

C’est précisément dans les sous-sols de la cité que nous entraîne ce livre, qui narre par le menu l’épopée de la recherche archéologique dans ces quelques dizaines de kilomètres carrés condensant une histoire plurimillénaire. De fait, si la ville revêt une importance capitale dans les religions juive, chrétienne et musulmane, elle n’a cessé de passionner les archéologues depuis l’émergence de leur discipline en tant que science, il y a cent cinquante ans, provoquant controverses et polémiques.

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