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    Home » Harcèlement sexuel et sexiste : des chercheuses dénoncent l’impunité dont bénéficient certains professeurs

    Harcèlement sexuel et sexiste : des chercheuses dénoncent l’impunité dont bénéficient certains professeurs

    PersonnelPar Personnelmars 16, 2023Aucun commentaire6 mins lecture Société
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    Une enquête de la Fondation L’Oréal révèle que près d’une scientifique sur deux dit avoir subi une forme de harcèlement sur son lieu de travail. Pour franceinfo, des universitaires racontent la difficulté à briser l’omerta.

    Pour de nombreux jeunes chercheuses et chercheurs, le mouvement #Metoo n’a pas eu de réel impact sur leur milieu professionnel très fermé, très masculin et où les places sont chères. Une étude de la Fondation L’Oréal publiée jeudi 16 mars révèle qu’une femme scientifique sur deux a été confrontée à une situation de harcèlement sexuel.

    Cette enquête, à laquelle franceinfo a eu accès et dont les résultats seront révélés jeudi 16 mars dans la soirée, a été menée auprès de 5 200 scientifiques dont un grand nombre de Françaises. Parmi elles, 49% disent avoir subi une forme de harcèlement sexuel sur leur lieu de travail, la moitié au cours des cinq dernières années. Autrement dit, après le début du mouvement #Metoo.

    >>> “Depuis toutes ces années, je me bats dans le vide” : cinq ans après #MeToo, la prise en compte des témoignages de violences sexuelles et sexistes a-t-elle évolué ?

    L’an dernier, Alexandra * a subi le cyberharcèlement sexuel de son directeur de thèse. Des échanges que nous avons consultés. “Au début, j’ai joué les idiotes, dit-elle, puis j’ai dû me tourner vers la cellule anti-harcèlement de mon unité”. Le harceleur est aussitôt avisé par sa hiérarchie, son adresse mail effacée par le webmaster de la faculté. De l’intimidation et une enquête interne bâclée, estime Alexandra : “L’enquête se résume à un entretien entre le prof concerné, le doyen et l’équipe, avec un gentil rappel à l’ordre pour lui dire ‘arrête des bêtises, et voilà, on passera dessus’. Je me suis dit qu’un rappel à l’ordre pour m’avoir littéralement anéantie pendant six mois, je trouvais que ça faisait un peu léger.”

    “Quand on voit que la seule aide qu’on aurait pu avoir nous délaisse au profit d’une espèce de forme de protectorat des profs, c’est vraiment très difficile. C’est comme s’ils étaient enfermés dans une bulle de silence.”

    Alexandra, chercheuse victime de harcèlement sexuel

    à franceinfo

    La semaine dernière, des jeunes scientifiques des quatre coins de la France – dont beaucoup de titulaires – ont justement cosigné un texte coup de poing pour mettre le projecteur sur les scandales sexuels et le harcèlement dans leur secteur. Cette tribune titrée “Des silences qui nous écœurent” a été diffusée sur les réseaux sociaux. Malgré nos sollicitations, aucun des auteurs de ce manifeste n’a souhaité s’exprimer.

    Ces silences sur le harcèlement sexuel et/ou moral dans l’ #ESR nous écoeurent: https://t.co/zUWrIUQy9D La lettre n’est pas parfaite, les solutions proposées ne le sont pas non plus, mais on ne peut plus ignorer ce qui se passe. Signez, partagez, commentez. Merci!

    — Guillaume Dezecache (@GDezecache) March 4, 2023

    Pourquoi malgré #Metoo, le monde scientifique français est-il toujours le théâtre de ces abus de pouvoir, ce harcèlement ? D’une part parce que la recherche reste un milieu d’hommes aux deux tiers, avec une hiérarchie verticale. Beaucoup de pouvoir y est concentré dans peu de mains. Le milieu est d’autre part marqué par une grande précarité des jeunes doctorants, avec des postes de plus en plus rares  et une concurrence très dure pour les subventions. Ce climat favorise le harcèlement sexuel et sexiste.

    “Les gens me disent ‘c’est comme ça’…”

    Et contrairement à une idée reçue, des femmes peuvent aussi profiter de leur position pour tenter de soumettre d’autres femmes. C’est le cas de Candice. Sa directrice de thèse a fait vivre à cette chercheuse un enfer depuis un an. De toute évidence, dit Candice, “c’est parce que je suis la seule doctorante du labo”.  “Il y a un homme dans mon laboratoire qui est son doctorant également et son attitude est complètement différente. Les gens le savent, les gens ont été témoins, mais les gens me disent ‘c’est comme ça’, se désespère-t-elle. Et tant qu’elle sera là et qu’elle sera ma directrice ou qu’elle aura pression sur les gens, on ne trouvera pas de solution. J’ai vraiment tout essayé et ça ne marche pas.”

    “La seule solution, ce serait de porter plainte. Et il y a aussi la possibilité que je trouve un autre travail et que je m’en aille, au risque de perdre vraiment le travail que j’ai fait depuis déjà un an et demi.”

    Candice, chercheuse victime de harcèlement

    à franceinfo

    Si aucun chiffre n’existe sur le sujet, franceinfo a eu connaissance de plusieurs plaintes avec des situations identiques à celles de Candice. Que les victimes décident ou non de porter plainte, les signalements sérieux sont censés donner lieu à des enquêtes internes. Mais la plupart du temps, les chercheuses victimes de harcèlement n’osent pas témoigner.

    La peur de la mise au placard

    Adèle B. Combe, autrice de Comment l’université broie les jeunes chercheurs (éditions Autrement), a mené une vaste enquête sur le sujet :  “Pour les personnes qui sont victimes, c’est clairement, comme on peut le voir dans les enquêtes, la peur pour sa carrière. Parce que le monde de la recherche, c’est un petit monde avec un microcosme et donc rapidement les choses se savent et les personnes n’osent pas forcément parler, parce qu’elles ont peur de paraître faibles, explique-t-elle. Elles ont peur que ce qu’elles disent ne soit pas prouvé. Donc, en fin de compte, qu’on les accuse de diffamation. Elles ont aussi peur que les personnes qui ont un peu plus de pouvoir, finalement, les mettent au placard.”

    “Comment leur prouver que si elles parlent, ça ne va pas se retourner contre elles ?”

    Adèle B. Combe

    à franceinfo

    Pour les victimes, il y a le risque de mettre en jeu sa carrière mais aussi celui de compromettre le nom de son laboratoire. La vague Metoo ne semble pas encore avoir atteint la citadelle de la recherche.

    Sollicité par franceinfo, le CNRS (centre national de la recherche scientifique) précise que plusieurs actions ont été mises en place pour corriger ces dérives. Une cellule “signalements” a été créée en février 2022 avec des enquêteurs dédiés censés organiser les enquêtes administratives. Par ailleurs, le CNRS a désigné une centaine de référents et créé un accompagnement psychologique et social pour les victimes ou témoins de ces faits en partenariat avec l’association France Victimes. Des formations sont assurées auprès des cadres (directeurs et directeurs adjoints de laboratoires) pour les sensibiliser à ces questions.

    *  Le prénom a été modifié

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