Les candidats au baccalauréat plancheront à partir du lundi 20 mars sur les épreuves écrites de spécialités. Le stress monte chez les élèves.
Les épreuves anticipées du baccalauréat débuteront lundi 20 mars. Dans un cours privé de Bordeaux (Gironde), c’est la ruée des élèves depuis quelques jours. Amandine Labrousse, professeure de mathématiques, observe “un afflux d’au moins 20 %“. Cette année, les épreuves de spécialités se déroulent au mois de mars. La réforme du baccalauréat, qui date de 2019, n’avait pas pu être appliquée en raison du Covid-19.
Des examens en mars puis en juin
“On est tous un peu paniqués avec le mélange des deux spés, on ne sait pas trop à quoi s’attendre. On est un peu jetés dans le vide”, reconnaît Caroline Berlancourt, élève de terminale à Dijon (Côte-d’Or). Au programme, ils passeront deux spécialités, qui compteront pour un tiers de la note finale. Les examens auront lieu en mars, puis au mois de juin. Chez les enseignants comme les élèves, cette réforme ne fait pas l’unanimité. “La fin du programme, on a survolé les chapitres“, note notamment Paul Biron, élève en terminale.
