L’année prochaine, les épreuves de spécialité du baccalauréat ne se tiendront plus en mars, comme c’était le cas pour l’édition 2023, mais en juin, a annoncé l’Elysée.
Les épreuves de spécialité du baccalauréat se tiendront en juin dès l’année scolaire qui commence, et non plus en mars, a appris dimanche 27 août franceinfo auprès de l’Elysée, confirmant une information du journal Le Parisien. Le ministre de l’Education Gabriel Attal s’exprimera dimanche 27 août dans le journal de 20 heures de TF1.
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Dans un entretien au Point cette semaine, Emmanuel Macron avait estimé que ces épreuves de spécialité du baccalauréat, qui ont démarré pour la première fois en 2023 dès le mois de mars, ne peuvent pas se tenir “si tôt dans l’année”.
Le baccalauréat nouvelle version, tel qu’imaginé par l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, n’a été complètement mis en œuvre que dans cette édition 2023, pour la première fois depuis la réforme de 2019, en raison de la crise sanitaire. Les élèves de terminale ont passé en mars deux épreuves de spécialité, les deux matières majeures choisies par chaque lycéen en terminale et qui comptent à elles seules pour un tiers des résultats du bac.
La note du bac repose à 40% sur du contrôle continu et à 60% sur des épreuves dites terminales, dont les épreuves de spécialité, la philosophie et le grand oral passés en classe de terminale.