
Quelle est la place de la France dans la santé mondiale ? Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, appelé plus simplement Fonds mondial, organisait, vendredi 21 novembre, le huitième sommet de reconstitution de ses ressources en marge du G20, à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Tous les trois ans, cette fondation fait appel aux dons des Etats pour financer la lutte contre ces trois fléaux, qui tuent encore près de 2,5 millions de personnes chaque année dans le monde. Historiquement deuxième contributrice du Fonds, la France s’est, pour la première fois, gardée de s’engager sur un quelconque montant. De quoi inquiéter les associations de lutte contre le VIH et le sida.
Alors que le président français, Emmanuel Macron, a toujours apporté un soutien très net au Fonds mondial depuis son élection, organisant en 2019 à Lyon le sixième sommet de reconstitution, il ne s’est pas présenté à la cérémonie du 21 novembre, préférant envoyer Jean-Noël Barrot, le ministre des affaires étrangères. Ce dernier a assuré le Fonds mondial et ses partenaires du fort soutien de la France, mais a précisé qu’elle n’apporterait sa contribution que quand le processus budgétaire en cours le permettrait. Pas de montant annoncé donc, et encore moins de date.
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