D’un côté, le satisfecit adressé par la Cour des comptes à l’entreprise aux sept antennes et quatre formations musicales, ainsi que la révélation d’une nouvelle vague d’audiences flatteuses pour ses stations. De l’autre, la probabilité pour l’audiovisuel public de repartir dans un processus législatif en vue d’aboutir à la réforme de sa gouvernance – projet qui a déjà échoué à se concrétiser trois fois. Aussi, des mesures d’économies sont à prévoir : alors que l’année commence à peine, Radio France sait déjà que 8,5 millions d’euros vont manquer par rapport à 2024. Au moment où le groupe radiophonique fête son 50e anniversaire, Sibyle Veil, sa présidente, appelle à le protéger.
« La réforme de l’audiovisuel public devra être conduite à son terme », a déclaré le premier ministre, François Bayrou, mardi à l’Assemblée nationale, lors de sa déclaration de politique générale. Etes-vous toujours favorable à une holding, mais opposée à une fusion ?
Ces douze derniers mois, on a connu un projet de fusion, de holding, et la défense de la privatisation par le Rassemblement national. Nous ne savons pas à ce stade quelle sera la réforme que portera ce gouvernement. J’aimerais que l’on renoue avec un discours positif sur notre service public.
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