Mahalsa FRMahalsa FR

    S'abonner aux mises à jour

    Recevez les dernières nouvelles locales et internationales de Mahalsa.

    Tendance

    Cher : à la découverte du sablé de Nançay

    mars 28, 2023

    Réforme des retraites : chez les Français, “le sentiment qui domine, c’est la colère”

    mars 28, 2023

    Hygiène : les folles économies générées par les produits ménagers maison

    mars 28, 2023
    Facebook Twitter Instagram
    • Sur
    • Politique éditoriale
    • DMCA
    • Politique éditoriale
    • Contact
    Facebook Twitter Instagram
    mardi, mars 28
    Mahalsa FRMahalsa FR
    Demo
    • Accueil
    • Nouvelles

      Cher : à la découverte du sablé de Nançay

      mars 28, 2023

      VIDEO. Législative en Ariège : “Seule l’union de la gauche permet la victoire”, défend Olivier Faure qui “ne veut pas laisser le pouvoir à Marine Le Pen dans quatre ans”

      mars 28, 2023

      Affrontements à Saint-Soline : les secours ont-ils tardé à intervenir ?

      mars 28, 2023

      REPORTAGE. “On ne lâchera pas” : la grève des éboueurs parisiens contre la réforme des retraites se poursuit

      mars 28, 2023

      Justice : des professionnels soupçonnés de falsification de testaments dans l’Allier

      mars 28, 2023
    • Monde
    • Politique
    • Économie
    • Justice
    • Santé
    • Société
    • Sports
    Mahalsa FRMahalsa FR
    Home » Tabac, alcool, cannabis… Que cache la baisse de consommation des adolescents ?

    Tabac, alcool, cannabis… Que cache la baisse de consommation des adolescents ?

    PersonnelPar Personnelmars 18, 2023Aucun commentaire7 mins lecture Santé
    Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Reddit Telegram
    Partager
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    Si le rapport à l’alcool des ados continue d’inquiéter les spécialistes, l’image du tabac, elle, est en train de se transformer durablement dans l’esprit des jeunes.

    L’image de l’ado qui “fume sa clope” à la sortie du lycée est-elle en train de disparaître ? Les données révélées le 9 mars dans une enquête de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) ont de quoi interroger. Selon les résultats d’auditions menées auprès de près de 23 000 jeunes âgés de 17 ans, la consommation de tabac, d’alcool et de cannabis est en baisse chez les adolescents. 

    >> Moins nombreux et plus âgés… Qui sont les fumeurs de cannabis en France ?

    En 2022, moins d’un jeune sur deux (46,5%) déclare avoir déjà fumé au moins une cigarette au cours de sa vie – contre 59% en 2017. Concernant l’alcool, la baisse est moins significative, mais l’enquête note que de plus en plus d’adolescents de 17 ans n’ont jamais bu : ils sont près d’un sur cinq en 2022 (19,4%) – contre 14,3% en 2017. Enfin, si près de la moitié des jeunes de 17 ans (47,8%) avait déjà expérimenté le cannabis en 2014, ils ne sont plus que 29,9% en 2022.

    Selon Olivier Le Nezet, chargé d’études à l’Observatoire français des drogues et toxicomanies, co-auteur de l’enquête, ce fléchissement s’inscrit dans une dynamique de diminution “constante depuis les années 2000”, notamment pour les consommations d’alcool et de tabac. “C’est une vraie victoire de santé publique”, se réjouit Damien Scliffet, psychiatre et addictologue au CHU de Lille. 

    Un impact après trois ans de pandémie

    Selon les auteurs de l’étude, cette baisse significative s’explique en partie par l’impact de la crise sanitaire sur les jeunes générations. Pendant près de deux ans, “de nombreux ados” ont été privés de la moindre occasion de sortir, à cause des confinements, couvre-feux, et autres fermetures, résume Marie Jauffret-Roustide, sociologue à l’Inserm et spécialiste des politiques de lutte contre les drogues.

    “On sait pertinemment que l’alcool et le cannabis sont particulièrement consommés dans le cadre de ces moments de sociabilité”

    Marie Jauffret-Roustide, sociologue

    à franceinfo

    A cet âge-là, “l’initiation” à l’alcool, au tabac et au cannabis se fait “auprès des pairs”, appuie Damien Scliffet. Résultat : le manque d’opportunités, en raison des mesures de restriction dues à la pandémie, a retardé, voire découragé, une bonne partie des “premières consommations” de drogues.

    Cette réduction va-t-elle se résorber, au sortir de la crise sanitaire ? L’enquête suggère que “ces usages moindres semblent durablement inscrits dans les comportements de la population adolescente”. Selon Fatma Bouvet de la Maisonneuve, psychiatre et addictologue, “les ados d’aujourd’hui sont de moins en moins confrontés à l’autre”. Ainsi, les jeunes, “qui souffrent de plus en plus d’anxiété sociale, ont moins besoin de ces artifices“.

    Le tabac est devenu ringard

    Par ailleurs, l’image des cigarettes “s’est dégradée dans l’esprit des plus jeunes”, explique Olivier Le Nezet. Les multiples politiques de santé publique développées contre le tabagisme à partir des années 1990 ont pu jouer un rôle. En 1991, la loi Evin a interdit toute publicité sur le tabagisme et a également supprimé le droit de fumer dans les lieux publics. Fini les volutes de fumée dans les hôpitaux, les restaurants ou les avions. De fait, les générations qui ont grandi dans les années 2000 et 2010 sont nées après le début de l’encadrement du tabac.

    >> Retour sur 30 ans de politique de lutte contre le tabagisme

    Fin de la publicité, photos repoussantes de poumons décatis et de dents abîmées accolées au dos des paquets, augmentation des prix chez les buralistes… Les mesures de santé publique entreprises afin de prévenir des dangers des cigarettes “ont totalement remodelé la représentation que les jeunes s’en faisaient”, remarque Marie Jauffret-Roustide. 

    “Contrairement aux générations plus anciennes qui ont grandi avec des cigarettes glamourisées dans les films, les adolescents d’aujourd’hui sont pleinement conscients de la nocivité de la substance.”

    Marie Jauffret-Roustide, sociologue

    à franceinfo

    Par extension, le rite de passage de la cigarette, selon lequel “les jeunes fument pour copier leurs camarades à la sortie du lycée”, n’est plus automatique, selon Damien Scliffet. Pour le psychiatre, “il existe aujourd’hui d’autres façons d’exister au sein d’un groupe”, notamment à travers les réseaux sociaux, qui aident les ados à atteindre l’objectif “d’intégration sociale” souvent recherché dans la consommation de drogues. D’autres spécialistes tentent une autre hypothèse : soucieux de leur santé, certains mineurs pourraient être moins intéressés par le tabac.

    De nouvelles sources d’addiction 

    Si la jeunesse se détourne peu à peu du tabac, elle montre toutefois un intérêt en hausse pour la cigarette électronique puisque le vapotage a augmenté entre 2017 et 2022. L’an dernier, quasiment 6 adolescents sur 10 (56,9%) avaient déjà vapoté – contre 52,4% en 2017. C’est la plus forte hausse constatée dans l’enquête, poussée “par une consommation féminine en très nette progression”, note Olivier Le Nezet.

    Le marketing mis en place ces dernières années a payé. Fraise, caramel, chocolat, vanille… “Les différents goûts ont été mis en avant à visée d’un jeune public”, explique Damien Scliffet. Il déplore qu’on les “incite à consommer” des cigarettes électroniques, quand “l’objectif affiché était plutôt de mettre fin à une pratique addictive”. Et ce, pas forcément avec l’objectif “vendu au départ” d’écraser sa dernière clope. “Les vapoteuses comportent généralement de la nicotine, ce qui entretient l’addiction”, rappelle Georges Brousse, psychiatre et addictologue au CHU de Clermont-Ferrand. 

    “Avec un tel marketing autour de la cigarette électronique, on recrée à 100% un risque de dépendance à la nicotine.”

    Georges Brousse, psychiatre

    à franceinfo

    De nouvelles substances arrivent aussi sur le marché, selon la plupart des experts interrogés par franceinfo, comme le sirop à base de codéine ou encore le protoxyde d’azote, aussi appelé “gaz hilarant”, généralement commercialisé sous la forme de bonbonnes dans les épiceries et sur internet. “Le pourcentage d’ados ayant déclaré consommer ce gaz hilarant n’est pas élevé (2%), mais étant donné les risques qu’il pose, notamment neurologiques, un nombre important de jeunes est exposé”, détaille Damien Scliffet. “Il s’agit de substances qui circulent rapidement sur les réseaux sociaux et dont on ne connaît pas les compositions. Il faut s’en inquiéter”, alerte Fatma Bouvet de la Maisonneuve. 

    Un rapport aux drogues toujours inquiétant

    Concernant l’alcool, l’explication est un peu plus complexe. “Cette baisse ne signifie pas qu’il n’y a pas de problème”, rétorque Fatma Bouvet de la Maisonneuve. A ce titre, la propension des adolescents à boire de grandes quantités en quelques heures (ce que l’on appelle le “binge-drinking”) se confirme, selon l’enquête de l’OFDT. Plus d’un tiers des mineurs de 17 ans interrogés déclarent s’être adonnés à une telle pratique “au moins une fois dans le mois”. Une tendance d’autant plus inquiétante que près de la moitié de ses adeptes ne sont pas des “consommateurs réguliers”, mais bien des usagers “occasionnels”. “Cela confirme le fait que cette pratique soit répandue chez les ados”, note Olivier Le Nezet. 

    La volonté de prendre de la drogue à des fins de “défonce” persiste aussi, abonde Georges Brousse. Pour le psychiatre, ce rapport aux drogues des ados s’inscrit dans une tendance sociétale où “l’on cherche constamment à augmenter ses performances”. Le propre, donc, de substances telles que la cocaïne, l’ecstasy ou l’amphétamine. Le psychiatre Dan Véléa s’inquiète d’une démocratisation de ces produits, à travers notamment “une meilleure accessibilité” avec des prix de plus en plus bas. “Le potentiel addictif de ces drogues est très fort”, rappelle-t-il.

    “Ce n’est plus tant la substance elle-même qui inquiète, mais le rapport que les ados entretiennent avec elle.”

    Dan Véléa, psychiatre

    à franceinfo

    “Les adolescents consomment pour anesthésier une souffrance”, ajoute cet addictologue. Un constat partagé par plusieurs de ses confrères, qui rappellent les nombreuses études de ces derniers mois sur la dégradation de la santé mentale des jeunes. “Entre les confinements, les incertitudes sur leur avenir, l’angoisse climatique, la guerre en Ukraine, et plus récemment l’inflation, ils se sentent anxieux pour tout un tas de raisons”, détaille Damien Scliffet. “La crise du Covid-19 a amplifié cette tendance à prendre des substances pour oublier les problèmes”, abonde Georges Brousse. A ce titre, l’enquête de l’OFDT relève que près d’un jeune sur deux déclare souffrir d’un trouble de santé mentale. Preuve que si les ados consomment moins, ils ne vont pas forcément mieux.

    Partager. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email

    Articles Similaires

    Ille-et-Vilaine : une pharmacie de village ne trouve pas de repreneur

    mars 28, 2023 Santé

    Au Japon, les “petits cadeaux” faits aux centenaires par les mairies ne font pas que des heureux

    mars 28, 2023 Santé

    REPORTAGE. “On remplace un, voire deux médecins à la fois” : le futur plafonnement du salaire des médecins intérimaires inquiète en pleine crise de l’hôpital public

    mars 28, 2023 Santé

    VIDEO. Congé menstruel à Saint-Ouen : “Qu’on cesse cette souffrance en silence, voire ce déni de souffrance”, lance le maire PS Karim Bouamrane

    mars 28, 2023 Santé

    Santé : un cancer du sein reconnu comme maladie professionnelle

    mars 28, 2023 Santé

    Santé : le lien entre cancer du sein et travail de nuit établi

    mars 27, 2023 Santé

    Laisser une réponse Annuler la réponse

    Demo
    Ne manquez pas

    Cher : à la découverte du sablé de Nançay

    Nouvelles mars 28, 2023

    Le sablé de Nançay est biscuit bien connu qui vient de Sologne (Cher). Ce gâteau…

    Réforme des retraites : chez les Français, “le sentiment qui domine, c’est la colère”

    mars 28, 2023

    Hygiène : les folles économies générées par les produits ménagers maison

    mars 28, 2023

    Une installation sonore et visuelle sur Zinedine Zidane à découvrir à la Philharmonie de Paris en octobre

    mars 28, 2023
    Devenez social
    • Facebook
    • Twitter
    • Pinterest
    • Instagram
    • YouTube
    • LinkedIn
    Dernier

    Cher : à la découverte du sablé de Nançay

    mars 28, 2023

    Réforme des retraites : chez les Français, “le sentiment qui domine, c’est la colère”

    mars 28, 2023

    Hygiène : les folles économies générées par les produits ménagers maison

    mars 28, 2023

    Une installation sonore et visuelle sur Zinedine Zidane à découvrir à la Philharmonie de Paris en octobre

    mars 28, 2023

    S'abonner aux mises à jour

    Recevez les dernières nouvelles locales et internationales de Mahalsa.

    À propos de nous
    À propos de nous

    met en lumière les dernières avancées importantes dans les dernières actualités, la politique, la technologie, les startups, la santé et la science via des articles faciles à lire.

    Nous acceptons de nouveaux partenariats dès maintenant.

    Email: [email protected]

    Facebook Twitter Pinterest YouTube LinkedIn
    Nos choix

    Italie : à la découverte de la Voie Appienne, la première autoroute de l’histoire

    mars 28, 2023

    Ille-et-Vilaine : une pharmacie de village ne trouve pas de repreneur

    mars 28, 2023

    VIDEO. Législative en Ariège : “Seule l’union de la gauche permet la victoire”, défend Olivier Faure qui “ne veut pas laisser le pouvoir à Marine Le Pen dans quatre ans”

    mars 28, 2023
    Dernier

    Cher : à la découverte du sablé de Nançay

    mars 28, 2023

    Réforme des retraites : chez les Français, “le sentiment qui domine, c’est la colère”

    mars 28, 2023

    Hygiène : les folles économies générées par les produits ménagers maison

    mars 28, 2023
    © 2023 Tous droits réservés | Mahalsa FR
    • À propos de nous
    • Politique de confidentialité
    • DMCA
    • Politique éditoriale
    • Formulaire de contact

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Échap pour annuler.