500 tasses de café par an et par habitant sont consommées en moyenne chaque année en France. Alors que l’offre est devenue pléthorique dans les supermarchés, le 13 Heures s’est penché sur l’origine de notre café, qui comporte certaines substances à risque.
Huit Français sur dix consomment du café tous les jours. Savons-nous vraiment ce qu’il contient ? À Dieppe (Seine-Maritime), une usine fabrique chaque jour 70 tonnes de café soluble, l’un des plus consommés en France. “Nous sommes ici dans l’entrepôt de stockage du café vert. Nous avons des Arabica, du Robusta, en provenance du Viêt-Nam, du Honduras et de la Colombie“, témoigne Corinne Baillon, directrice de site Nescafé.
La présence de résidus cancérigènes
Ces deux principaux types de café figurent dans tous les produits vendus en supermarchés. Dans l’usine, le café est chauffé à environ 200 degrés durant la torréfaction, une étape qui permet de détruire les pesticides. En revanche, elle génère des résidus potentiellement cancérigènes, des hydrocarbures et de l’acrylamide. Ces substances sont pointées du doigt par “60 millions de consommateurs”.
Parmi les 50 références analysées où elles sont bien présentes, aucune mention de leur existence ne figure sur les emballages. Si ces substances sont omniprésentes, les quantités observées respectent les normes sanitaires.