Entrée des urgences du médipôle. Villeurbanne (Métropole de Lyon), vendredi 15 août 2025.

Quelle place tiendra le monde de la santé dans la rentrée sociale qui se dessine ? Possiblement un rôle de premier plan, à écouter les appels à mobilisation qui résonnent dans plusieurs de ces secteurs, des taxis sanitaires aux pharmacies. Et l’inquiétude, diffuse, qui filtre parmi les médecins libéraux, dans les hôpitaux – à commencer par ceux de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), où des assemblées générales sont prévues ces prochains jours –, dans les laboratoires de biologie, les centres de radiologie…

D’un secteur à l’autre, les alertes peuvent varier, mais elles se rejoignent dans le rejet des mesures d’économies que le gouvernement entend réaliser sur les dépenses sociales en 2026.

Mardi 15 juillet, le premier ministre, François Bayrou, avait dévoilé ses orientations pour redresser les finances publiques, et chiffré les efforts demandés au monde de la santé à 5,5 milliards d’euros – sur les 43,8 milliards d’euros d’économies recherchés pour le budget 2026. Si, lundi 25 août, lors de sa conférence de presse, M. Bayrou n’est pas revenu sur cet objectif chiffré, les leviers et pistes d’économies déclinés précédemment ont nourri les craintes des professionnels autant que des patients.

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