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Histoires Web vendredi, décembre 13
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Bientôt, tout ce qu’aura vécu Richard Gere ne sera plus qu’un lointain souvenir. Dans sa maison de New Canaan, dans le Connecticut, à une heure de train au nord-est de New York, les valises sont faites. Quand on le rencontre en ce mois de novembre, l’acteur s’apprête à partir pour Madrid s’établir dans le pays de son épouse, Alejandra Silva, une publicitaire engagée dans des causes humanitaires. Sa vie ne devrait pas s’en trouver profondément changée, assure-t-il, même s’il sait qu’au fond s’en aller peut aussi tout bouleverser.

Alors, avant de changer de continent, la vedette d’Officier et gentleman (1983) et de Pretty Woman (1990), 75 ans, a envie de retourner sur certains lieux, d’en humer l’odeur, de s’imprégner de leur géographie, pour s’en souvenir un peu mieux, persuadé que, s’il en garde la mémoire, il pourra mieux les emporter avec lui.

Richard Gere a souhaité revenir, le temps d’une séance photo, dans la Maison de verre conçue par l’architecte Philip Johnson à la fin des années 1940. Ce joyau architectural est situé en bordure de New Canaan, pas très loin du domicile de l’acteur. La simplicité de cette construction le fascine depuis longtemps : une structure en acier peint, supportant des baies vitrées en guise de murs. L’épure par excellence.

Philip Johnson souhaitait qu’intérieur et extérieur se trouvent mêlés, en phase avec la forêt au cœur de laquelle sa création a été bâtie. Cette perfection comporte son revers : la forme épurée de l’édifice, ses immenses surfaces de verre, le rend vulnérable aux intempéries. Et ses éventuels occupants, exposés aux regards des passants, sont privés de toute intimité.

Un supplément d’électricité dans l’air

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