Après un reportage sur la montée du trafic de drogue à Morlaix, ville de 15 000 habitants du Finistère, le chef de l’Etat défend son bilan dans la lutte contre la criminalité liée à la drogue, comme la mise sur pied de l’OFAST (Office anti-stupéfiants) en 2018 ou l’opération « Place nette », couronnée de succès avec le démantèlement de plusieurs têtes de réseaux, selon M. Macron.

Questionné sur la récidive, le chef de l’Etat répond en deux points : « La réponse, c’est simple il faut aller plus vite dans les jugements. Il faut des peines plus sûres. »

Face à Robert Ménard, maire de Béziers, Emmanuel Macron se dit en faveur d’« une loi qui donnera la possibilité à tous les maires qui le souhaitent [de] travailler sous l’autorité du procureur pour pouvoir faire les saisines, les [enquêtes de] flagrance, les amendes forfaitaires délictuelles, les actes du quotidien qui sont parfois nécessaires, que ne peut pas faire une police municipale contre les trafiquants de drogue ou les gens du voyage qui utilis[er}aient illégalement tel ou tel terrain », reconnaissant qu’« il y a eu des lois qui ont fait bouger, qui ont rapproché les choses, mais il n’y a pas de lois qui sont allées jusque-là », et, attaqué par l’édile, de se défendre d’avoir employé l’expression « sentiment d’insécurité ». Or, Emmanuel Macron avait bien employé ce terme en juin 2021, lors d’un déplacement dans le Lot.

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