Le Premier ministre François Bayrou prononce un discours lors d’une conférence de presse à l’issue de ses discussions de plusieurs mois sur la réforme des retraites avec les syndicats et les syndicats d’employeurs, à l’Hôtel Matignon, à Paris, le 26 juin 2025.

On avait cru que le conclave sur les retraites, dont nul accord entre partenaires sociaux n’est sorti, était un échec. C’était en réalité un « progrès » et un « espoir pour la démocratie », a prétendu, jeudi 26 juin, François Bayrou, qui maîtrise l’art de transformer le plomb en or. Devant la fenêtre ouverte donnant sur le parc de l’Hôtel de Matignon, en présence des ministres Catherine Vautrin (travail, santé, solidarités et familles) et Astrid Panosyan-Bouvet (travail et emploi), et sous le regard de la quasi-totalité de son cabinet, le premier ministre a exposé les « avancées » qui ont, selon lui, été permises par le travail « remarquablement utile » des organisations syndicales et patronales ces quatre derniers mois.

Ainsi un compromis a-t-il été trouvé pour diminuer l’âge de départ à taux plein de 67 ans à 66 ans et demi, a-t-il annoncé. Et un consensus s’est dégagé pour « améliorer sensiblement et immédiatement les retraites des femmes (…) ayant eu des enfants ».

En tête de la liste « impressionnante » des décisions qui ont fait l’objet d’un accord « au moins implicite », le chef du gouvernement cite l’absence de remise en cause par les négociateurs (CFDT, CGE-CGC et CFTC côté syndicats) du recul à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite instauré par la loi Borne de 2023.

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