Le Français Renaud Lavillenie lors du meeting de Monaco, en Diamond League, le 11 juillet 2025.

Trois ans après sa dernière grande compétition et à quelques jours de son 39e anniversaire, Renaud Lavillenie est de retour dans le gotha de la perche. Après avoir manqué l’édition 2023, l’ancien recordman du monde de la discipline dispute, samedi 13 septembre, ses huitièmes championnats du monde. A Tokyo, il espère franchir les qualifications du saut à la perche, qui ne lui ont été fatales qu’une seule fois, en 2019, à Doha. « Au regard de ma saison, où j’ai passé six fois 5,80 m [dont trois fois 5,82 m], je pense que retrouver une finale mondiale est à ma portée, c’est l’objectif numéro 1 », assurait-il au Monde, à quinze jours de son entrée en scène.

Du temps de sa splendeur, jamais le Clermontois n’a remporté cette compétition, si bien qu’on a parlé de malédiction des Mondiaux. Une guigne toute relative, puisqu’il est monté à cinq reprises sur le podium, accumulant quatre médailles de bronze et une d’argent. Lors de sa dernière apparition à ce niveau, à Eugene (Oregon) en 2022, il avait pris la cinquième place, son dernier « bon résultat », estime-t-il.

Lucide, Renaud Lavillenie sait qu’il a « moins de marge que lors de ses grandes années ». Au Japon, si l’occasion se présente, il ne se privera pas de saisir « l’opportunité d’une sixième médaille mondiale », mais sera également « très content [s’il est] quatrième ou cinquième ». D’autant que les deux premières places semblent déjà promises à l’imbattable Armand Duplantis – treize records du monde, série en cours – et à la valeur montante, le Grec Emmanouil Karalis, qui a sauté à 6,08 m cette année.

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