Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, à Jérusalem, le 21 mai 2025.

Une analyse « abjecte » et « erronée ». L’Elysée a répondu avec fermeté, mardi 19 août, aux déclarations du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, accusant le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, de contribuer à l’antisémitisme en appelant à la reconnaissance internationale de l’Etat de Palestine. Cette mise en cause « ne demeurera pas sans réponse », a prévenu l’Elysée sans donner de précision. Les relations diplomatiques entre les deux Etats se sont fortement dégradées depuis l’annonce par la France, fin juillet, de son intention de reconnaître la Palestine lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre.

Dans son courrier, transmis à l’Agence France-Presse le 19 août – avant même que M. Macron ne l’ait reçu, souligne l’Elysée –, M. Nétanyahou exprime sa préoccupation sur « la montée alarmante de l’antisémitisme en France ». « Ces dernières années, l’antisémitisme a ravagé les villes françaises », indique le chef de file de la coalition au pouvoir depuis 2022 en Israël, grâce à une alliance avec l’extrême droite nationaliste et religieuse.

« Votre appel à un Etat palestinien alimente ce feu antisémite, affirme le premier ministre israélien. Cela récompense la terreur du Hamas, renforce le refus du Hamas de libérer les otages, encourage ceux qui menacent les juifs français et favorise la haine des juifs qui rôde désormais dans vos rues. »

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