Le fondateur de Place publique, Raphaël Glucksmann, lors des rencontres de son parti à La Réole (Gironde), le 4 octobre 2025.

A La Réole, l’heure était à l’expectative samedi 4 octobre. Raphaël Glucksmann faisait sa rentrée politique ce week-end dans ce village de Gironde, situé sur les hauteurs de la Garonne. Vingt-quatre heures plus tôt, le nouveau premier ministre, Sébastien Lecornu, avait annoncé le renoncement à l’utilisation de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution qui permet au gouvernement de faire adopter une loi sans vote du Parlement. Après la surprise, l’heure était aux spéculations. Quelles sont les intentions du premier ministre, qui tout en faisant mine de tendre la main aux socialistes en répondant à l’une de leurs requêtes, a fermé la porte à toutes les autres (taxe Zucman, suspension de la réforme des retraites etc.) ?

Pour Raphaël Glucksmann, « la censure n’est pas un objectif en soi ». « Mais si rien ne correspond à nos exigences, il y a aura censure. Le parlementarisme, ce n’est pas un gouvernement qui dit “je suis Ponce Pilate” », avance le fondateur de Place publique. « Cela commence à être crispant, y compris pour les partenaires de bonne volonté. Il nous faut des choses plus précises. Ce qui a été mis sur la table ne fait pas rentrer de l’argent et ne répond pas au besoin de justice fiscale », abonde l’eurodéputée Aurore Lalucq, coprésidente de Place publique.

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