Léa Salamé, lors de la diffusion de son premier JT de 20 sur France 2, le 1ᵉʳ septembre 2025.

Son arrivée devait être l’événement de la rentrée de France 2. Depuis le 19 juin, on savait que Léa Salamé quitterait la matinale de France Inter pour le journal télévisé de 20 heures de la chaîne phare du service public, succédant à Anne-Sophie Lapix, évincée après huit ans de présentation. Un temps courtisée par BFM-TV, la Franco-Libanaise de 45 ans avait accepté la proposition de France 2 avec la promesse de pouvoir conserver « Quelle époque ! », son émission du samedi soir sur la même chaîne.

La nouvelle avait cristallisé toutes les attentions dans le traditionnel mercato télévisuel de fin de saison. Son départ de France Inter, le 3 juillet, avait fait monter l’intensité d’un cran. La dernière matinale avait frôlé le pathos. « Vous partez, Léa, et ça nous rend tous immensément tristes », confiait Nicolas Demorand, la voix étranglée. « Comment vous dire combien je redoutais ce moment ? », répondait, la larme à l’œil, celle qui a travaillé durant onze années sur cette tranche horaire de la radio publique.

Ensuite, il y eut les journaux people, les articles détaillant ses envies, sa préparation, ses craintes aussi, comme le titrait Le Parisien, dans son édition du 1er septembre : « Partagée entre l’excitation et la peur. » Il y eut la campagne d’affichage dans Paris, Léa Salamé posant sur son futur plateau, avec pour légende : « Votre vie, votre journal, pour vous ». Une opération com de funambule pour indiquer que l’important, ce sont les téléspectateurs, pas elle. Mais quand même avec elle. Et en point d’orgue, un petit clip humoristique, diffusé sur la chaîne, où elle feignait de s’entraîner à dire « Madame, monsieur, bonsoir ! » au fil de sa journée.

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