Le lever de soleil à Paris, le 27 août 2025.

On respire de mieux en mieux à Paris. Le constat dressé par Airparif, organisme indépendant de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, dans deux rapports rendus publics mercredi 27 août est sans appel : la qualité de l’air dans la capitale s’est encore améliorée en 2024, dans la lignée du mouvement engagé depuis au moins vingt ans.

Sur les dix dernières années, les concentrations moyennes de dioxyde d’azote, un gaz nocif pour le système respiratoire et principalement émis par les véhicules thermiques, ont baissé de 45 %. Les particules fines, également produites par les voitures mais aussi par le chauffage au bois, ont elles baissé de 35 % sur la même période. Conséquence : en 2024, les concentrations mesurées pour ces deux types de pollution sont restées en dessous des valeurs réglementaires, mis à part des « dépassements ponctuels » pour le dioxyde d’azote.

Si les évolutions vont dans la bonne direction, Airparif prévient toutefois que l’air parisien est encore très loin des recommandations de l’organisation mondiale de la santé (OMS) et qu’en l’état actuel, 70 % des habitants respirent un air qui sera au-dessus des valeurs limites réglementaires à respecter en 2030. « Les efforts sont à maintenir en raison du renforcement de la réglementation et des recommandations de l’OMS », prévient l’organisme.

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