Le président américain, Donald Trump, à Quantico (Virginie), le 30 septembre 2025.

Qu’importe le plan de paix pour le Moyen-Orient proposé par Donald Trump : de l’avis des experts norvégiens, le président américain n’a aucune chance d’obtenir le prix Nobel de la paix, qui sera décerné vendredi 10 octobre. Cela n’empêche pas le milliardaire de faire campagne dans l’espoir de décrocher la récompense attribuée à son ennemi juré, Barack Obama, en 2009. Le 23 septembre, devant l’assemblée générale de l’ONU, il s’était vanté d’avoir « sauvé des millions de vies » en mettant fin à « sept guerres ». Le 30 septembre, devant les généraux et amiraux américains, réunis près de Washington, il s’est fait menaçant : ne pas le choisir serait « une grande insulte » faite aux Etats-Unis, a-t-il insisté.

A Olso, le comité Nobel, chargé d’octroyer le prix, ne se laisse pas intimider. « Comme tout le monde, nous lisons la presse et nous avons noté l’intérêt, mais cela n’affecte en rien notre processus », assure Kristian Berg Harpviken, secrétaire du comité. Il rappelle que le lobbyisme n’est pas nouveau : « Plusieurs campagnes sont en cours cette année, dont certaines plus sophistiquées que d’autres, et donc plus difficiles à détecter, avec des gens qui viennent à Oslo donner des conférences, visitent l’institut Nobel ou essaient de rencontrer des membres du comité, dans l’espoir de promouvoir un candidat. »

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