Bernard Arnault, lors de l’ouverture d’un atelier LVMH à Alvarado (Texas), le 17 octobre 2019.

Bernard Arnault fait allégeance à Donald Trump. De nouveau. En plein bras de fer entre les Etats-Unis et l’Europe, quant à l’instauration de nouveaux droits de douane, le PDG fondateur de LVMH a annoncé, jeudi 24 juillet, vouloir étendre les capacités de production de Louis Vuitton outre-atlantique.

La plus grosse des marques du groupe français de luxe envisage d’ouvrir une deuxième usine dans le Texas, un Etat dans lequel il exploite déjà un atelier de maroquinerie inauguré en présence du président américain en 2019 lors de son premier mandat. Louis Vuitton porterait ainsi à quatre le nombre d’usines dans le pays.

« Pour nos clients américains, acheter un produit Louis Vuitton made in USA ne pose (…) aucun problème », a fait valoir M. Arnault, dans les colonnes du quotidien Le Figaro, jeudi 24 juillet, jour où le Wall Street Journal publiait aussi un entretien du milliardaire français consacré, entre autres, à ce projet.

Cet atelier n’ouvrirait ses portes qu’en 2027. Mais l’annonce de ce projet ne manquera pas de faire grand bruit des deux côtés de l’Atlantique, alors que Washington a obtenu du Japon d’importants investissements aux Etats-Unis, le 22 juillet, contre la fixation de droits de douane de 15 % au lieu des 25 % initialement annoncés.

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