Devant le siège social de Western Alliance Bancorp dans le centre-ville de Phoenix, en Arizona, le 27 avril 2023.

Un vent glacé a parcouru Wall Street, jeudi 16 octobre. Alors que les regards sont tournés depuis plusieurs semaines vers l’intelligence artificielle, dont la croissance exponentielle nourrit tout à la fois les portefeuilles et les inquiétudes, c’est d’une conjonction d’événements dans l’économie plus traditionnelle, celle des banques régionales et du secteur de l’automobile, qu’est venu le coup de froid.

Deux institutions bancaires de l’Ouest américain, Zions Bancorp et Western Alliance, ont fait savoir coup sur coup, mercredi et jeudi, avoir enregistré des défauts de taille de la part d’emprunteurs. La première, basée dans l’Utah, a dévoilé, mercredi, qu’elle se préparait à une perte de 60 millions de dollars (51 millions d’euros) sur des prêts commerciaux non remboursés, auprès de fonds d’investissement. La seconde, située dans l’Arizona, a déclaré, jeudi, qu’elle avait engagé des poursuites judiciaires en août contre les mêmes emprunteurs pour fraude, avec des montants qui pourraient atteindre les 100 millions de dollars. Zions Bancorp et Western Alliance ont perdu respectivement 13 % et 11 % en Bourse en une seule journée.

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