Les paléontologues en herbe risquent d’avoir l’impression de s’être trompés de salle. Jurassic World : Renaissance, qui sort au cinéma, vendredi 4 juillet, introduit un nouveau prédateur géant monstrueux, le Distortus rex, une abomination génétique ouvertement inspirée de la franchise… Alien.

Le contrepied est spectaculaire : la série de films de dinosaures produite par Steven Spielberg s’est longtemps vantée de s’entourer des plus sérieux paléontologues et de mettre en scène des animaux fidèles aux connaissances scientifiques. Mais depuis les années 2000 elle n’a cessé de prendre ses distances avec la science, au nom de la logique commerciale du « toujours plus grand, toujours plus effrayant ».

« Jurassic Park », la « renaissance des dinosaures » en images

Lorsque germe, en 1983, son idée de roman d’aventures dans un parc de dinosaures, l’écrivain américain Michael Crichton veut les créatures les plus crédibles possible. Il se documente auprès d’éminents paléontologues des années 1980, comme Jack Horner, également consultant pour les premières adaptations cinématographiques. M. Horner incarne alors la « renaissance des dinosaures », un courant qui défend l’idée révolutionnaire de créatures à sang chaud, intelligentes et agiles.

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