L’abattage d’un troupeau de 53 vaches atteintes de la dermatose nodulaire contagieuse a eu lieu dans cette étable le 31 juillet. Depuis, l’éleveur attend des directives de l’Etat pour la désinfection du bâtiment, qui est inutilisable. A Faverges-Seythenex (Haute-Savoie), le 23 août 2025.

Alors que la maladie n’avait pas été présente sur le territoire européen depuis sept ans, la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), une maladie grave touchant les bovins mais non transmissible aux humains, a refait son apparition. D’abord en Italie, où deux cas ont été identifiés à la mi-juin en Sardaigne et en Lombardie, puis pour la première fois en France, en Savoie, à Cessens, le 29 juin. Depuis, pas moins de 77 foyers ont été identifiés dans le département, mais également en Haute-Savoie et, samedi 23 août, dans l’Ain, au sein d’une estive dans l’est du département, près des foyers savoyards. « Le plus probable est qu’un bovin infecté ait été déplacé entre pays », explique Kristel Gache, directrice du réseau des groupements de défense sanitaire (GDS France), et ce, malgré les mesures sanitaires strictes encadrant la maladie.

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Comme dans tous les élevages où une bête malade a été formellement identifiée, il est prévu, en effet, que toutes les bêtes gardées dans le même troupeau soient abattues sur place, qu’elles soient identifiées comme porteuses du virus ou non. L’administration parle pudiquement de « dépeuplement ». Une mesure très mal vécue par les éleveurs, et à laquelle s’opposent la Coordination rurale et la Confédération paysanne, deux syndicats qui représentent, ensemble, la moitié de la profession agricole depuis les élections de janvier.

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