
Et si l’une des clés pour aider les enfants à mieux se concentrer à l’école était de bouger ? A l’heure de la rentrée, cette question, loin d’être nouvelle, mérite que l’on s’y repenche.
Dans de nombreux établissements, des enseignants ont déjà adopté des pauses actives, de courtes sessions d’exercices physiques intégrées à la journée de classe, avec des modalités très variables. Plusieurs études ont montré que cela améliore l’attention, d’autres capacités cognitives et, finalement, les résultats scolaires.
Un nouveau travail, mené par une équipe de chercheurs de l’université de Caroline du Nord à Greensboro (UNCG), publié en juillet dans Psychology of Sport & Exercise, s’est penché sur les effets d’une seule séance d’exercice. Vingt-cinq enfants de 9 à 12 ans ont participé à trois sessions de neuf minutes chacune, espacées d’une semaine environ : une d’exercice fractionné à haute intensité (montées de genoux, fentes, squats sautés…), une autre de vélo à intensité modérée, et une de repos assis (ils regardaient une vidéo de National Geographic).
En pratique, pour la séance dite « intensive », chaque exercice a été effectué par intervalles de trente secondes actives avec une fréquence cardiaque supérieure à 90 % de la fréquence maximale habituelle pour l’âge en question, en alternant avec trente secondes de repos. Résultat : une amélioration significative des fonctions cognitives et de la compréhension verbale chez ces enfants, comparativement aux pauses « vélo » ou « assis ».
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