
Chaos et consternation. Ce qui devait être l’ultime session de négociations pour parvenir à un traité mondial juridiquement contraignant pour lutter contre la pollution plastique et ses effets délétères sur l’environnement et la santé humaine, s’est finalement soldée par un échec cuisant. Aucun terrain d’entente n’a pu être trouvé entre d’un côté la centaine de pays dits « de haute ambition », dont ceux de l’Union européenne, partisans d’un traité limitant la production de plastique et s’attaquant à l’ensemble de son cycle de vie, et de l’autre, un petit groupe de pays dits « obstructeurs », dont les pays du Golfe, l’Iran et la Russie, producteurs de pétrole et de gaz, qui veulent limiter la portée de ce texte à la seule question de la gestion des déchets et du recyclage.
Le Comité intergouvernemental de négociation, présidé par l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso, avait pourtant prévu une session exceptionnellement longue – dix jours – pour ce nouveau round de discussions organisé au Palais des Nations Unies à Genève, après l’échec de celle qui devait déjà être la dernière, et qui s’était tenue fin 2024 à Pusan, en Corée du Sud.
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