Le passage en force du gouvernement, jeudi 16 mars, a aussi remotivé les oppositions politiques. Pour la première fois, une motion de censure a été déposée par un député de centre-droit, une motion bien plus dangereuse pour la majorité.
Élisabeth Borne est toujours en train de prononcer son discours quand les opposions quittent l’hémicycle et lancent les hostilités avec une menace : les motions de censure qui en cas de vote feraient tomber le texte et renverserait le gouvernement. “Elle aurait dû évidemment présenter sa démission car il s’agit là d’un constat d’échec majeur“, a déclaré Marine Le Pen, députée RN du Pas-de-Calais.
“Il ne faudra pas s’étonner si le pays se déchire”
Le Rassemblement national a déjà annoncé porter une motion de censure. Mais c’est celle portée par le groupe d’indépendant LIOT qui donne des sueurs froides au gouvernement, une motion transpartisane qui pourrait faire consensus et rallier des députés de tout bord. “Il ne faudra pas s’étonner si le pays se déchire“, a prévenu Charles de Courson, député LIOT de la Marne. Si certains maintiennent le suspense, d’autres ont déjà fait leur choix.
