Quatre morts dans des frappes israéliennes à Beyrouth, selon le ministère de la santé

Quatre personnes ont été tuées, dont un enfant, par des frappes israéliennes près de l’hôpital Hariri de Beyrouth, le plus grand hôpital public du pays, a annoncé lundi soir le ministère libanais de la santé.

Plus tôt, des secouristes affiliés au Hezbollah avaient fait été d’au moins trois morts et de nombreux blessés par ces frappes qui ont touché le sud de Bayrouth. « Trois personnes ont été faites martyr et un grand nombre ont été blessées » lors de ces premières frappes israéliennes sur le quartier de Ouzaï, au sud de la capitale libanaise, avait indiqué à l’Agence France-Presse le Comité islamique de la santé, affilié au Hezbollah.

Selon les médias libanais, il y a eu treize frappes israéliennes sur le sud de Beyrouth lundi soir.

Des images de l’AFP ont montré deux panaches de fumée s’élevant de la banlieue sud de Beyrouth, et des correspondants de l’AFP ont entendu deux fortes détonations avant les frappes.

A Ouzaï, des membres de services de secours affiliés au Hezbollah ont indiqué à l’AFP qu’ils étaient à la recherche de survivants dans les décombres. Selon eux, l’ordre d’évacuation, puis la frappe, ont « semé la panique parmi les habitants, dont certains se sont mis à courir dans les rues ». « Ils n’ont pas laissé assez de temps aux gens pour évacuer. Le raid a eu lieu trop peu de temps après l’avertissement », a affirmé l’un d’eux.

Plus tôt dans la soirée, l’armée israélienne avait appelé les habitants à quitter deux zones de la banlieue sud, une des bastions du Hezbollah. « Vous habitez près d’installations et d’intérêts affiliés au Hezbollah que l’armée va frapper dans un avenir proche », avait annoncé sur X le porte-parole de l’armée pour le public arabophone, Avichay Adraee, en désignant notamment une zone proche de l’aéroport de Beyrouth.

Share.
Exit mobile version