
Se faire refuser une course par un taxi, à 23 heures sous la pluie, voir le bus redémarrer sans ouvrir la porte, ne pas pouvoir aller au restaurant en famille, être empêché d’entrer dans un magasin : rares sont les personnes accompagnées d’un chien guide ou d’assistance à n’avoir pas vécu ce type de situation. Depuis le début de l’année 2025, 302 refus ont été signalés à l’association nationale des maîtres de chiens guides (ANM), qui organisait lundi 1er décembre, avec la délégation ministérielle de l’accessibilité du ministère de la transition écologique, un colloque sur cette question, qui concerne environ 3 000 personnes accompagnées par un chien d’aveugle ou d’assistance à une personne en situation de handicap.
Ce bilan, arrêté au 13 novembre, confirme une hausse continue, après 246 refus signalés en 2024, 227 en 2023 et 167 en 222. « Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, beaucoup de gens ne font des signalements qu’au bout de deux ou trois fois dans la semaine, explique Stéphane Boutemy, directeur de l’ANM. Le chien apporte autonomie et sécurité à la personne et quand on le refuse, c’est vécu très violemment. »
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