L’émir du Qatar, Tamim Ben
Hamad Al Thani, au siège de l’ONU à New York, le 22 septembre 2025.

L’empressement avec lequel Donald Trump et Benyamin Nétanyahou ont avancé leur plan pour mettre fin à la guerre à Gaza, lundi 29 septembre, a suscité la consternation au sein du Hamas. Lundi et mardi, plusieurs porte-paroles du mouvement islamiste ont dénoncé un texte qui ne propose, selon eux, qu’une « reddition » pure et simple. Il apparaît d’ores et déjà difficile, pour ses chefs, de l’accepter sans modifications importantes.

Les médiateurs égyptien et qatari ont signalé cet obstacle, en laissant fuiter aux sites Middle East Eye et Axios leur déplaisir face à un plan élaboré sans la moindre concertation avec les Palestiniens. In fine ce texte s’écarte de leurs propres propositions, notamment en imposant au Hamas de se désarmer sans qu’Israël ne retire ses troupes de la bande de Gaza. L’armée israélienne n’abandonnerait l’essentiel de ses positions qu’une fois le désarmement du mouvement islamiste constaté. Elle entend par ailleurs conserver pour un temps indéterminé une zone tampon dans Gaza, ainsi que le contrôle de l’unique poste-frontière qui ouvre l’enclave vers l’Egypte.

Il vous reste 85.55% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
Exit mobile version