Un point de distribution de nourriture géré par la Gaza Humanitarian Foundation, soutenue par les Etats-Unis et Israël, près du corridor de Netzarim, dans le centre de la bande de Gaza, le 5 octobre 2025.

Les négociations qui s’ouvrent, lundi 6 octobre en Egypte, entre Israël et le Hamas, sont dites « techniques » par les deux parties. De prime abord, chacune en fait une affaire entendue, qui pourrait durer « deux jours » tout au plus, comme l’a souhaité Donald Trump. Toutes s’accordent à ce que les otages capturés par le Hamas soient libérés, satisfaisant ainsi le président américain.

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A Charm El-Cheikh, station balnéaire du Sinaï, il sera question des conditions et de l’heure de ces libérations, ainsi que du cessez-le-feu qui doit régner alors. Cependant, le chef de la délégation du Hamas a indiqué, dimanche, en arrivant le premier en Egypte, que ces pourparlers devaient d’abord aplanir de lourdes divergences.

Khalil Al-Hayya souhaite un échange « immédiat » d’otages et de prisonniers palestiniens, mais il entend pour cela négocier, dans l’ordre, « les mécanismes d’un cessez-le-feu, le retrait des forces d’occupation et un échange de prisonniers ». Or définir ce retrait n’est pas l’affaire de deux jours. Le négociateur en chef du mouvement islamiste est apparu, dimanche, pour la première fois en public depuis qu’Israël a tenté de l’assassiner, lui et son équipe, lors des bombardements sur Doha, le 9 septembre. Son fils a été tué dans cette attaque.

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