Conteneur utilisé pour une expérience de dépollution des sols, par Haemers Technologies, sur un chantier à Korsor, au Danemark, le 5 mars 2025.

Le bâtiment de son entreprise, une ancienne concession automobile de Neder-over-Heembeek, dans la périphérie industrielle de Bruxelles, sera bientôt trop exigu. Depuis l’annonce face à la presse de sa première mondiale, le 4 juin, et sa ferme conviction que « la fin des polluants éternels commence ici », Jan Haemers, le patron de l’entreprise belge Haemers Technologies, est un peu débordé. Car il y aura, à coup sûr, beaucoup de travail et des contrats à honorer dans les prochains mois pour ses 70 collaborateurs, dont les deux tiers sont des ingénieurs de 20 nationalités différentes.

Lire notre reportage | Article réservé à nos abonnés La pollution aux PFAS plonge la Flandre dans un désastre dystopique

Spécialiste de la dépollution thermique des sols, géologue, hydrologue et ingénieur des mines, ce patron à la chevelure en bataille n’est pas peu fier de sa découverte : une technique qui permettra, jure-t-il, de détruire à la source les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylés), sans résidus ni sous-produits. Le problème est tellement vaste, en Belgique comme ailleurs dans le monde, qu’une telle annonce pouvait laisser sceptique. Alors, Jan Haemers explique calmement, réexplique, et s’enthousiasme.

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