La présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali, et Paul Watson, lors d’une conférence de presse célébrant la libération du militant écologiste, à Paris, le 21 décembre 2024.

Le mauvais temps ne les a pas arrêtés. Sous leurs parapluies, quelques centaines de personnes se sont rassemblées, samedi 21 décembre, place de la République, à Paris, pour apercevoir Paul Watson, libéré mardi 17 décembre après cent quarante-neuf jours de détention au Groenland. « Je n’arrive pas à y croire, c’est le plus beau cadeau de Noël que l’on pouvait me faire », confie une militante de Sea Shepherd, l’ONG de défense des écosystèmes marins fondée en 1977 par le même Watson.

Un tonnerre d’applaudissements retentit lorsque l’homme à la barbe blanche s’approche de l’estrade montée pour l’occasion. Une jeune femme fond en larmes : « Il est vraiment là », sanglote-t-elle.

« Merci beaucoup », prononce le septuagénaire dans un Français impeccable. « Je crois qu’on a envoyé un message très fort au Japon, celui que le monde n’acceptera plus leur chasse baleinière illégale », poursuit-il en anglais.

Notice rouge d’Interpol émise par le Japon

L’activiste de 74 ans avait été arrêté le 21 juillet dans le port de Nuuk, au Groenland, sur la base d’une notice rouge d’Interpol émise par le Japon en 2012, alors qu’il faisait escale avec son navire, le John-Paul-DeJoria, en route pour intercepter un navire-usine baleinier nippon flambant neuf.

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