Les tarifs spécifiques aux Jeux olympiques et paralympiques (JOP) dans les transports franciliens, avec notamment le ticket à 4 euros au lieu de 2,15 euros, ont couvert le surcoût induit par l’augmentation de l’offre pendant les JO, a annoncé mercredi 4 décembre Ile-de-France Mobilités (IDFM).

L’instauration temporaire du ticket à 4 euros entre le 20 juillet et le 8 septembre et du passe Forfait Paris 2024 a généré « à peu près » 270 millions d’euros de recettes pour IDFM, selon son directeur général, Laurent Probst. « Le gros de la recette, ce sont les tickets à 4 euros », quand « les forfaits JO n’ont pas rapporté autant que ça », a-t-il détaillé.

« Selon la dernière estimation », les contrats passés pour la période olympique entre l’autorité régionale des transports et les opérateurs, afin de renforcer l’offre de transport, devraient coûter « maximum » 265 millions d’euros à IDFM, selon M. Probst. La RATP et la SNCF avaient augmenté leur offre de métros et trains de 15 % en moyenne par rapport à un été habituel pour transporter les spectateurs sur les différents sites de compétition.

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L’enveloppe finale devrait être un peu réduite car IDFM « n’a pas encore fini de négocier » les sommes versées, notamment avec les opérateurs de bus Keolis et Transdev, chargés du transport des athlètes et des accrédités. Entre fin juillet et début septembre, la fréquentation a augmenté de 30 % dans les transports en commun régionaux, et « les Franciliens étaient là », aussi nombreux à valider leurs titres qu’un été normal, a ajouté le directeur général d’IDFM.

Le Monde avec AFP

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