Bruno Retailleau quitte le palais présidentiel de l’Elysée à Paris, le 12 juin 2025.

Il faut toujours se méfier des promesses d’un soir de victoire. Le 18 mai, Bruno Retailleau devenait le nouveau président du parti Les Républicains (LR), et son entourage le jurait : « On arrête l’armée mexicaine. » Mais même avec plus de 75 % des voix, un vainqueur doit savoir remercier ses soutiens et éviter d’humilier son vaincu. Surtout quand il a le pedigree d’un Laurent Wauquiez. Ce samedi 28 juin, tout le monde ou presque est donc reparti de la Mutualité, à Paris, avec un poste ou une fonction dans l’organigramme du parti à l’issue du premier conseil national (le parlement du parti) de l’ère Retailleau. Le nouveau patron de la droite s’est entouré de 13 vice-présidents contre 19 pour Eric Ciotti, son prédécesseur.

Le bureau politique reste tout aussi pléthorique et différents comités (maire et élus locaux) ou groupes de travail (vie militante, numérique, municipales, projet) sont créés. Rien d’étonnant en réalité. « [Bruno] Retailleau va mettre des proches dans l’exécutif du parti et faire la diversité dans les différentes instances comme le bureau politique ou la CNI [commission nationale d’investiture] », prévenait au soir de son élection un parlementaire LR. Dans un premier temps, le ministre de l’intérieur avait ainsi dévoilé un organigramme resserré avec des fidèles comme Othman Nasrou en tant que secrétaire général, l’eurodéputé Françoix-Xavier Bellamy au poste de vice-président délégué et Pierre Danon nommé trésorier.

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