Sur TikTok, les vidéos de « bons plans » partagées par des inconnus se sont multipliées depuis quelques mois. « Trente euros les Asics, la famille. Videz le stock ! », lance un homme d’une quarantaine d’années face à la caméra. Un peu plus bas, une mère de famille vante son lot de quarante paires de chaussettes : « J’en avais marre que mon mari me dise “j’ai plus de chaussettes”. C’est pas cher ! »

D’autres vidéos vantent des compléments alimentaires, des trottinettes électriques ou des téléphones reconditionnés. Mais aucun de ces testeurs ne précise explicitement être payé à la commission sur les ventes du produit recommandé : seule une étiquette grise « commission payée » s’affiche sous le lien qui renvoie vers le TikTok Shop.

A la fin du mois de mars, ce service, qui était déjà implanté en Chine et aux Etats-Unis, est arrivé en France. Une manière pour la plateforme de transformer son réseau social de vidéos courtes en immense place de marché numérique, dans laquelle les vendeurs peuvent mettre leurs articles à disposition dans une « vitrine » accessible à gauche du fil principal. Les utilisateurs peuvent alors les acheter en quelques clics, sans sortir de l’application.

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