Avec des nappes phréatiques au plus bas et 14 départements déjà en restrictions d’eau, des consommateurs investissent dans des récupérateurs d’eau. Quid de ces citernes.
Dans un jardin partagé des Yvelines, pour cultiver les potagers, Anne Kieffer utilise de l’eau de pluie tout au long de l’année. De l’eau qu’elle récupère dans de grandes cuves adossées aux abris de jardin. “Le gros avantage qu’on a ici, c’est qu’on a des toitures donc on récupère l’eau qui tombes des toitures dans des cuves“, indique Anne Kieffer. Au total, les six récupérateurs d’eau permettent d’irriguer cette parcelle de 4 000 m2, entretenue par 13 familles soucieuses de l’environnement.
Diminuer la facture
Les épisodes de sécheresse et la préservation de la ressource expliquent l’engouement des consommateurs pour cette solution de récupération de l’eau. Ils cherchent notamment à diminuer leur facture d’eau. L’eau de pluie peut être utilisée pour le jardin, mais aussi pour laver la voiture, remplir la cuve des toilettes ou encore faire la lessive. Ces usages représentent 40% de la consommation en eau d’un ménage en un an. Une solution qui est encouragée dans de nombreuses communes.
