Cette coupure de courant a été revendiquée mardi par la CGT et dénoncée par Enedis qui envisage de porter plainte, selon France Bleu Occitanie.
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Plusieurs quartiers du centre de Toulouse ont été privés de courant, mardi 14 mars vers midi, soit jusqu’à 30 000 clients au total, rapporte France Bleu Occitanie. Enedis affirme qu’il s’agit “probablement” d’une action en lien avec le mouvement sur la réforme des retraites. L’entreprise dénonce “un acte de malveillance” et envisage de porter plainte.
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Cette coupure a été revendiquée par la CGT. Elle a été votée mardi matin en Assemblée générale par les grévistes de la CGT Mines et Energies. Ils ont décidé de la reconduction de la grève et du durcissement du mouvement “face à un gouvernement qui ne veut rien entendre”, a appris France Bleu Occitanie de source syndicale.
En conséquence, les lignes T1 et T2 du tramway ont été partiellement interrompues. Plusieurs stations ne sont pas desservies. Le Palais de justice de Toulouse a aussi été privé de courant une heure. De nombreux commerces ont aussi été touchés, dont le marché couvert des Carmes qui a été privé d’électricité pendant une vingtaine de minutes. Mardi matin, la CGT Énergie a coupé le courant de la préfecture des Alpes-Maritimes, toujours dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites.