Mahalsa FRMahalsa FR

    S'abonner aux mises à jour

    Recevez les dernières nouvelles locales et internationales de Mahalsa.

    Tendance

    Enquête : Réserve des Hauts-de-Chartreuse, les sentiers de la discorde ?

    octobre 2, 2023

    Les Républicains : Emmanuelle Mignon, ancienne conseillère de Nicolas Sarkozy, désignée vice-présidente du parti

    octobre 2, 2023

    Violences sexuelles : Gérard Depardieu se défend dans une lettre

    octobre 2, 2023
    Facebook Twitter Instagram
    • Sur
    • Politique éditoriale
    • DMCA
    • Politique éditoriale
    • Contact
    Facebook Twitter Instagram
    mardi, octobre 3
    Mahalsa FRMahalsa FR
    Demo
    • Accueil
    • Nouvelles

      Enquête : Réserve des Hauts-de-Chartreuse, les sentiers de la discorde ?

      octobre 2, 2023

      Gendarmerie : de nouvelles brigades dans les campagnes

      octobre 2, 2023

      Nord : deux détenus de 17 ans s’évadent d’un établissement pénitentiaire pour mineurs après avoir scié les barreaux de leur cellule

      octobre 2, 2023

      Rouen : après l’incendie de deux immeubles, des écoliers sont privés de classe

      octobre 2, 2023

      Rouen : un incendie cause l’effondrement de deux immeubles désaffectés

      octobre 2, 2023
    • Monde
    • Politique
    • Économie
    • Justice
    • Santé
    • Société
    • Sports
    Mahalsa FRMahalsa FR
    Home » Rapatriées du jihad en France : qui sont les femmes et les enfants qui restent dans les camps en Syrie ?

    Rapatriées du jihad en France : qui sont les femmes et les enfants qui restent dans les camps en Syrie ?

    PersonnelPar Personneljuillet 4, 2023Aucun commentaire4 mins lecture Nouvelles
    Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Reddit Telegram
    Partager
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    La France a rapatrié mardi 25 mineurs et dix femmes depuis la Syrie. Paris présente ce rapatriement comme le dernier, alors qu’il reste encore des dizaines de femmes jihadistes détenues dans le pays, et au moins 50 enfants.

    Dix femmes et 25 enfants, emprisonnés dans des camps de prisonniers jihadistes du nord-est de la Syrie, ont été rapatriés en France mardi 4 juillet. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères précise que “les mineurs sont remis aux services chargés de l’aide sociale à l’enfance“, et feront l’objet d’un suivi médico-social. Les adultes, quant à elles, âgées de 23 à 40 ans, qui se sont toutes rendues volontairement dans la zone contrôlée par l’organisation Etat Islamique, vont être “remises aux autorités judiciaires compétentes“, ajoute le ministère.

    TÉMOIGNAGES. Rapatriement d’enfants de jihadistes : le long travail d’accompagnement pour “les remettre sur les rails de l’enfance”

    Dans ces camps gérés par les Kurdes, “il reste une centaine d’enfants qui ne connaissent que la fange, les barbelés et la violence“, a réagi mardi 4 juillet l’avocate Marie Dosé, qui défend des femmes emprisonnées dans le nord-est syrien.

    Si des enfants français sont toujours présents dans ces camps, c’est en raison de la décision de leur mère. Près d’une cinquantaine de femmes ont ainsi refusé de monter dans l’avion qui décollait pour la France. Selon les informations de franceinfo, cinq jihadistes, qui devaient faire partie de ce rapatriement, se sont même cachées dans le camp de Roj, où elles sont détenues, pour échapper aux autorités.

    Impossible de les obliger à revenir en France

    La plupart de ces femmes jihadistes sont poursuivies par la justice française, mais pour autant, il n’est pas légalement possible de les arrêter pour les ramener en France contre leur gré. Cela s’explique par le fait qu’elles sont retenues dans une zone de non-droit, administrée par les miliciens kurdes et dont l’autorité n’est pas officiellement reconnue par la communauté internationale. “Ce n’est pas un Etat souverain, aucune procédure d’expulsion ne peut être mise en œuvre, et aucun mandat d’arrêt ne peut être notifié à ces mères détenues arbitrairement“, appuie Maître Marie Dosé, qui défend des familles de jihadistes détenus dans ces camps.

    Les femmes qui ont refusé de monter dans l’avion pour la France pour rester en Syrie, avec leurs enfants si elles en ont, dans un camp entouré de barbelés, insalubre, sans soins et sans école sont celles qui n’ont pas renié l’idéologie jihadiste du groupe Etat Islamique. Parmi ces femmes, on trouve par exemple les veuves des frères Clain, les deux jihadistes français qui ont revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 à Saint-Denis et Paris. Ces femmes continuent de glorifier leurs maris, tués dans des bombardements, et éduquent leurs enfants dans la terreur et la haine.

    “Certaines sont toujours soumises à une idéologie extrémiste, d’autres ne supportent pas l’idée d’être séparées de leurs enfants, d’autres encore redoutent les conséquences de leur prise en charge en France“, écrit l’avocate Marie Dosé, qui liste “le placement en foyers, la rupture du lien familial et le fichage“. Ces jihadistes savent bien que si elles rentrent en France, elles iront en prison, et seront privées de leurs enfants qui seront confiés à l’aide sociale à l’enfance. Elles préfèrent donc rester en Syrie coûte que coûte.

    L’épineuse question du sort des enfants de jihadistes

    Pour l’instant, le Quai d’Orsay refuse de communiquer sur le sort de ces enfants français qui seraient, selon nos informations, entre 50 et 80, toujours retenus dans ces camps tenus par les Kurdes. La seule solution serait que les milices kurdes de Syrie remettent ces enfants à une autorité reconnue, comme l’Irak, qui n’est qu’à une vingtaine de kilomètres du camp de Roj. Une fois sur le territoire irakien, ils pourraient être expulsés vers la France.

    “Plutôt que de déléguer aux autorités kurdes la détention de leurs enfants et de leurs mères, il est impérieux que la France agisse afin que les Kurdes de Syrie procèdent à leur expulsion vers un pays tiers. La France a les moyens d’imposer le retour de ces enfants, qui peuvent tout à fait être conduits avec leurs mères au Kurdistan irakien en vue de leur expulsion vers la France, que ce retour soit ou non accepté par ces femmes.”

    Maître Marie Dosé

    communiqué

    Pour ces mineurs qui grandissent sans éducation ni accès aux soins dans ces camps, c’est la double peine. La plupart sont nés en Syrie ou y ont été amenés de force par leurs parents. Ils y ont vécu la guerre, les bombardements, et sont aujourd’hui privés d’avenir dans une prison à ciel ouvert, otages de leurs mères radicalisées.

    Partager. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email

    Articles Similaires

    Enquête : Réserve des Hauts-de-Chartreuse, les sentiers de la discorde ?

    octobre 2, 2023 Nouvelles

    Gendarmerie : de nouvelles brigades dans les campagnes

    octobre 2, 2023 Nouvelles

    Nord : deux détenus de 17 ans s’évadent d’un établissement pénitentiaire pour mineurs après avoir scié les barreaux de leur cellule

    octobre 2, 2023 Nouvelles

    Rouen : après l’incendie de deux immeubles, des écoliers sont privés de classe

    octobre 2, 2023 Nouvelles

    Rouen : un incendie cause l’effondrement de deux immeubles désaffectés

    octobre 2, 2023 Nouvelles

    Incendie à Rouen : les deux immeubles effondrés contenaient de l’amiante

    octobre 2, 2023 Nouvelles

    Laisser une réponse Annuler la réponse

    Demo
    Ne manquez pas

    Enquête : Réserve des Hauts-de-Chartreuse, les sentiers de la discorde ?

    Nouvelles octobre 2, 2023

    La réserve naturelle des hauts de Chartreuse, prisée pour ses falaises percées. Des curiosités géologiques…

    Les Républicains : Emmanuelle Mignon, ancienne conseillère de Nicolas Sarkozy, désignée vice-présidente du parti

    octobre 2, 2023

    Violences sexuelles : Gérard Depardieu se défend dans une lettre

    octobre 2, 2023

    Guerre en Ukraine : ce qu’il faut retenir de la journée du lundi 2 octobre

    octobre 2, 2023
    Devenez social
    • Facebook
    • Twitter
    • Pinterest
    • Instagram
    • YouTube
    • LinkedIn
    Dernier

    Enquête : Réserve des Hauts-de-Chartreuse, les sentiers de la discorde ?

    octobre 2, 2023

    Les Républicains : Emmanuelle Mignon, ancienne conseillère de Nicolas Sarkozy, désignée vice-présidente du parti

    octobre 2, 2023

    Violences sexuelles : Gérard Depardieu se défend dans une lettre

    octobre 2, 2023

    Guerre en Ukraine : ce qu’il faut retenir de la journée du lundi 2 octobre

    octobre 2, 2023

    S'abonner aux mises à jour

    Recevez les dernières nouvelles locales et internationales de Mahalsa.

    À propos de nous
    À propos de nous

    met en lumière les dernières avancées importantes dans les dernières actualités, la politique, la technologie, les startups, la santé et la science via des articles faciles à lire.

    Nous acceptons de nouveaux partenariats dès maintenant.

    Email: [email protected]

    Facebook Twitter Pinterest YouTube LinkedIn
    Nos choix

    Mondiaux de gymnastique : les Françaises assurent leur qualification par équipes pour les Jeux olympiques

    octobre 2, 2023

    Covid-19 : l’épidémiologiste Philippe Amouyel conseille “aux personnes les plus fragiles” de se faire vacciner

    octobre 2, 2023

    Gendarmerie : de nouvelles brigades dans les campagnes

    octobre 2, 2023
    Dernier

    Enquête : Réserve des Hauts-de-Chartreuse, les sentiers de la discorde ?

    octobre 2, 2023

    Les Républicains : Emmanuelle Mignon, ancienne conseillère de Nicolas Sarkozy, désignée vice-présidente du parti

    octobre 2, 2023

    Violences sexuelles : Gérard Depardieu se défend dans une lettre

    octobre 2, 2023
    © 2023 Tous droits réservés | Mahalsa FR
    • À propos de nous
    • Politique de confidentialité
    • DMCA
    • Politique éditoriale
    • Formulaire de contact

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Échap pour annuler.